Elle est la seule au MONDE à savoir faire ça !

Enfin il en est peut-être d’autres qui s’y essayent… Eudoxie y excelle !

Elle arrive à la soirée un peu en avance, habillée de couleurs, lumineuse.

Elle prend son petit air timide enjôleur et repère les lieux, essaie les chaises, l’une puis l’autre, vérifie la lumière, sort son niPad et son stylet…

Moi je la suis comme son ombre, j’observe l’artiste, je parle avec l’amie, et je suis la première victime ravie à prendre place face à elle.

Je flashe sur ses chaussures, bien évidemment, les compensées à plateaux rayés… Prada ? Elle frétille et rougit.

Puis j’enlève mes lunettes et je me trouve dans le flou cotonneux et confortable. Je papote, je pose, je rêve, je caresse l’éléphant de soie sur mes genoux.

On dirait que sa main agit indépendamment de son esprit parce qu’elle répond à mes questions, me raconte ses aventures. Je pourrais croire qu’on est juste deux copines se rencontrant chez une troisième, joyeuses et cool, pas les protagonistes du spectacle qui se joue ce soir à l’inauguration de l’exposition « In the Mood for Bohème » de Magali An.

Une représentation unique pour une performance hors du commun. Eudoxie est le premier rôle, l’Étoile, moi une figurante. On appelle ça le « Live Drawing »

En cliquant sur le lien bleu, vous verrez d’autres articles avec des dessins du même genre. Mais aujourd’hui, je vous invite à découvrir le show !

Si l’une d’entre vous veut bien s’installer, avec un foulard de soie, face à Eudoxie, et jouer le modèle…

Merci Cécile 😉

Les doigts s’agitent et en quelques traits esquissent un sourire.

La muse coopère.

Quelques instants plus tard, une foule se presse dans le dos de notre impassible artiste, des paires d’yeux fascinés regardent son écran.

A moins qu’ils ne soient subjugués par la beauté du sujet ?


Indifférente à l’attention qu’on lui porte, Eudoxie exécute avec grâce et habileté un tour à sa façon, hypnotique.



De temps en temps elle lève les yeux pour vérifier que tout va bien, que le rendu de la robe bleu nuit est bon, puis replonge dans son travail.

Ça semble si compliqué, et pourtant elle est désinvolte, charmeuse, et vous présente le portrait final de Célia humblement, comme s’il s’agissait d’un barbouillage…

Vous êtes nombreuses à gribouiller comme ça en 5 minutes chrono ???

Parce que moi je siffle d’admiration devant la galerie toute entière !

Cécile

Soumaya

Aizen

Stéphanie

Anne

Oui, je vous ressors le mien parce que je l’aime trop, même si je ne m’y reconnais pas: où sont passés mes défauts ?

Déjà à la soirée Motché, et aux différents défilés Loewe, elle avait illustré pour nous, exécuté des portraits d’inconnues parées immobiles, ou de mannequins affairées en pleins préparatifs… chaque fois elle me scotche.

Alors je pense à deux choses:

1- Que n’ai-je eu la chance d’avoir cette portraitiste de génie quelques années plus tôt pour émerveiller les invités de mon mariage ? Comment envisager maintenant de me passer d’elle le temps d’une sortie, d’un cocktail, d’une présentation ? Elle illumine l’espace et enchante les convives, qu’ils soient simples spectateurs ou aient le privilège de s’asseoir face à elle et son iPad…

2- Il manque cependant un visage à tous mes dessins. Un auto-portrait.

Dieu qu’elle est belle ma fée !!!

Anne

Liens:
Eudoxie’s Diary
Plus d’Eudoxie sur Chic & Geek
Ici et Ailleurs, le blog de Magali An et son billet sur la soirée.