Travaux, décoration, vaisselle, objets, brocante… s’il ne devait y avoir qu’une adresse à Paris, ce serait celle-ci !
Ajoutons que David nous avait envoyé une invitation pour ses ventes privées et prévenus qu’il avait quelques tables chinées à nous proposer pour la cuisine… il n’en fallait pas plus pour que Lancelot et moi enfourchions Buckbeak le Vespa, virée dans le 11è, l’humeur à faire des folies.
Bien sûr je vais m’attacher à vous donner envie d’y aller, jouer les curieux aux Curieuses et faire passer le mot, comme un secret qu’on se murmure à l’oreille entre initiés « David Gaillard fait ses ventes privées… cours-y vite, cours-y vite ! »
Reportage en images.
Vitrine intrigante, boules de cristal de Sybille Trelawney (à associer à un miroir de sorcière) et grillage perdu dans la verdure.
Si vous êtes de fidèles lecteurs, vous avez reconnu la cage ancienne et pensez avec envie à la terrasse de Chelsea.
D’ailleurs la façade elle-même de la boutique ne vous est pas étrangère…
Vous n’attendez donc qu’une chose: qu’on ouvre la porte pour découvrir les nouvelles merveilles proposées par Les Curieuses.
OK. On entre !
Chaque fois la mise en scène est différente et immanquablement je le soupire, ce « Wahou… » d’émerveillement, d’excitation.
Tandis que David nous sourit et nous invite à nous installer, là, face à moi, sur SON bureau, coffre-fort et machine à écrire vintage me scient les jambes!
Dans mon bureau-boudoir, je souhaitais une table ancienne, féminine, délicate, voire d’époque…
Mais imaginer travailler en hauteur, sur ce bois cerclé de métal, conçu par David, fait sur-mesure aux dimensions parfaites… remplacer son tabouret rugueux par une chaise plus confortable, poser mes objets préférés sur cette étagère, avec mes dictionnaires, bescherelle et autres anthologie de la poésie française ou livre de philo de terminale… Je m’y voyais déjà.
Il était soldé. David a promis d’éclaircir le bois, de revoir la hauteur… On l’a acheté !
What’s next ?
Les étagères, la bibliothèque, de loin, de près, autant de détails soigneusement étudiés… Une pomme d’or du Jardin des Hespérides, des Vanités, la vaisselle de Gargantua, un beau vase empli d’une brassée de fleurs blanches, une lanterne, une échelle, des boîtes (j’adore les boîtes !). J’ai tout pris… en photo !
L’une des tables chinées pour la cuisine était juste parfaite. Petite mais tellement campagne à Paris. Lancelot a passé un moment à la caresser, tout en disant qu’il n’avait aucune imagination…
Qu’à cela ne tienne, je lui ai raconté les chaises que nous mettrions autour, la vue qu’il aurait depuis sa place et David est allé chercher dans son placard une suspension d’esprit industriel qu’il a tenue au dessus pour expliquer son idée.
On a pris la table aussi. Je parie qu’elle ne serait pas restée longtemps dans la place et elle était dans le budget !
Exaltés que nous étions par la fièvre de la déco (ce truc est pire que la mode), on a continué sur notre lancée et touché du doigt les différentes options pour le plan de travail de notre cuisine grise, anthracite, presque noire.
Au sol ? De la pierre aussi, facile à laver, qui résistera au temps, découpée en moyens carreaux, même si l’option des veinures blanches associées au parquet ancien me faisait de l’œil, c’était trop.
Peut-être pour la salle de bains ?
Mais ce dilemme cornélien fera l’objet d’une prochaine visite. Il est temps de quitter le petit nid dans lequel je rêvais au final de poser mes affaires: autant emménager carrément dans la boutique, c’est tellement accueillant.
Le quartier est animé, le trottoir file vers une petite place arborée, juste au croisement de la rue Oberkampf et du boulevard des Filles du Calvaire, avec un café sympa et une toute neuve station de vélibs.
De vrais bobos parisiens !
A califourchon derrière mon chevalier, sourire aux lèvres, je levais les yeux vers le ciel et soudain la Place des Victoires ne me semblait pas plus jolie que ce petit coin de paradis avec balcon filant…
A bientôt, Monsieur Gaillard. Merci pour tout 🙂
Je donne à mes lecteurs les infos pour venir vous rendre visite, en espérant qu’aucun n’aura la méchante idée de voler ma machine à écrire…
AnneInformations et liens :
La boutique:
LES CURIEUSES
Cabinet de Décoration
4, rue Oberkampf
75011 Paris
Tel: 01 47 00 97 65
Ouverture:
jeudi / vendredi / samedi: 11h-13h et 14h-19h
lundi / mardi / mercredi: sur rendez-vous
Cette boutique sublime, voila des années que je passe devant sans oser entrer… Et je me dis qu’un jour, j’aurais enfin mon chez moi à décorer, et que c’est là que je viendrai. Alors merci pour les photos, en attendant! 😉
Mais de rien !
Tu sais David est vraiment super gentil… tu peux rentrer pour regarder aussi 🙂 Mais la tentation est grande… Peut-être que tu sortiras avec une pomme d’or, juste pour avoir un avant-goût de ton nid.
*Entre comme une petite souris grise (forcément chez Gaillard) et vole la machine à écrire, se fait bouffer toute crue par les fantômes des chats d’ Ernest H*
Yeah, Anne, je confirme la déco est un vice pire que la mode.
Méfie-toi souricette… Catwomanne pourrait t’attraper.
PS : et moi qui avais déjà le démon du jeu. je suis fichue !
Oo )
Rhâaaa les machines à écrire ! L’accordéon à poèmes : version Fée des Bois http://techneekolor.over-blog.com/article-machine-a-ecrire-underwood-n-5-115768485.html
Graou !!!
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