La Parisienne

Ne faites pas semblant de ne pas savoir qui est La Parisienne!

En plus d’être un concentré d’Inès, c’est un livre rouge (de saison) en passe de devenir mon nouveau guide spirituel, à offrir pour Noël à toutes les femmes, le seul risque étant qu’elles le possèdent déjà… mais il vient juste de sortir alors tentez.

La Baronne Staffe est un peu dépassée ; il nous fallait les conseils, bien plus chics et moins sérieux d’une Lady BCBG (Bonne Composition Bien Gentille) française, dont les manières n’ont rien à lui envier, si ce n’est qu’en plus elle aime rigoler.

Ils sont dans ce livre, entourés de plein d’autres petites choses intéressantes.

Inès nous y dévoile non seulement ses « trucs » de Parisienne qui sait (bien) vivre, mais aussi des astuces et toutes les adresses qui vont avec (mode, beauté, déco, enfants, restaurants, hôtels et secrets), y compris des sites Internet…

C’est bien simple, je conseille de s’offrir ce livre à soi-même, avant Noël, pour mieux le préparer, à Paris ou ailleurs.

Il se présente comme un carnet, écrit par deux copines (Inès de la Fressange et Sophie Gachet) avec des croquis, des photos, des illustrations joyeuses, de petites phrases tordantes à ressortir en société.

Bien plus qu’un guide dans la ville, c’est une inspiration, comme toujours avec Inès. Il donne des envies et envie tout court.

Ajoutons à cela que Nine d’Urso joue la poupée jolie pour illustrer le propos de la partie Mode… Photographiée par Benoît Peverelli, elle est époustouflante, notre petite étoile parisienne.

Après cet aperçu, si vous êtes normalement constituée, vous avez envie d’en savoir plus…

Je m’en vais donc vous donner mon avis, non sans me vanter auparavant d’avoir été très fière d’y retrouver certaines de mes adresses, partagées ici, comme 58M pour les chaussures, l’Heure Bleue, la petite boutique d’antiquités, ou les Salons du Palais Royal de Serge Lutens…

En lisant, à tout bout de champ, je m’interrompais pour parler à Lancelot et lui faire partager mes doutes modesques (autant dire que j’aurais pu m’adresser à un marcassin) ou lui demander s’il connaissait tel restaurant (et là, il me prenait La Parisienne des mains, oubliant un instant sa partie de poker online…).

J’ai eu envie d’avoir le numéro de téléphone d’Inès, comme si elle était ma copine, pour l’appeler et lui demander « Tout de même, Inès, ça dépend des gens : sur ma peau à moi, le nude, tu ne trouves pas que c’est super joli ? Et si ! Je suis désolée, mais il y a plein de sacs vraiment immondes ! Les Rondini, moi elles m’ont blessée, je te jure ! Sinon, tu trouves un peu que j’ai l’air déguisée en général ? Avoue… »

La rappeler « Ines, tu sais, ma chevalière, elle est bling, mais je l’aime tout de même, c’est grave ? Et puis j’ai envie d’un sac en croco… j’ai honte. »

Puis plus tard « Inès, j’ai pensé à toi : j’ai reçu un bouquet blanc et je l’ai mis dans un arrosoir en zinc trouvé à l’Heure Bleue… »

La plupart du temps, les conseils d’Inès étaient une évidence, implacables. Je dodelinais comme Louis de Funès dans Hibernatus. Je jubilais en me remémorant que j’étais sortie la veille avec un pull col V en cachemire marine sous une veste noire… Je me suis sentie faire partie d’une tribu.

Mais en lisant certaines « règles », j’ai eu des doutes. J’ai même bondi face à quelques phrases.
J’ai pensé alors que j’étais Parisienne Rive-Droite, ce que je revendique, puis que je n’étais pas Parisienne du tout, que j’étais juste une femme de 40 ans qui se prend pour une fille de 20.

Alors, n’ayant pas le numéro d’Inès pour l’inviter à prendre un thé au Flore et débattre, plutôt que de me décider à ne plus porter mes petites robes pas noires, celle-ci, ou celle-là, des boots scintillantes ou un tutu… j’ai expliqué à Lancelot ma théorie sur Paris :

Dans mon quartier en particulier, on peut s’habiller comme on veut.
Bien sûr ma mère pense que mon dressing est une malle à déguisements, mais je m’en fiche : je ne suis plus en province où je croise partout des regards connus, qui jugent. Je suis à Paris !
Je profite de ce qui en est la plus terrible des lois et la plus agréable des libertés: l’anonymat.
Et depuis une bonne dizaine d’années, j’ai appris à aimer que les gens sourient en me voyant débouler (à Londres il paraît que personne ne fait attention. Ici, ils sourient encore…). C’est un peu mon cadeau à la ville.

9 jours sur 10, je tente de coller à peu près au style de La Parisienne, et de temps en temps, je me lâche.

Mais je fais encore si souvent des faux pas, avec ou sans talons.

Je me dis que ce n’est pas contraire à ce que suggère Inès, mais dans le prolongement… Il faut apprendre toutes ces astuces, ces règles, et parfois les transgresser, en connaissance de cause.

La Parisienne est celle qui sait tellement bien comment se tenir qu’elle se retrouve où on ne l’attend pas, vous étonne…

La Parisienne est libre, comme Inès qui sourit de bonheur sur le podium : quand les autres sont juste belles, elle est lumineuse.

Elle ne sourit pas ? Elle rayonne encore.

Je ne suis qu’un petit scarabée face à Inès de la Fressange, mais j’ai son livre sur ma table de chevet, c’est un bon début !

A bientôt pour une autre idée…

Anne

Lien : La Parisienne, le Livre-Guide d’Inès de la Fressange, avec Sophie Gachet, Editions Flammarion

Vous le trouverez dans toutes les bonnes librairies, en ville ou sur internet, au prix de 25€

18 réflexions sur “La Parisienne

  1. Mademoiselle Coquelicot dit :

    Les photos sont superbes ! J’ai lu ton article un peu en diagonale, tu sais pourquoi ? Je l’ai demandé pour Noël et je n’ai pas envie de découvrir en avance des choses que je lirais quand je l’aurais entre les mains ^^

  2. cleopat dit :

    bon je n assortrai pas mes chaussures à mon sac !
    Petit Sacrabée je ne suis pas parisienne mais je te lis aussi, avec beaucoup d attention 😉
    bon Chic -End à toutes
    (j ai souhaité le Geek end tout à l heure sur l autre hillet donc par équité voici le chic 🙂

  3. Isa dit :

    Oui, bon, je veux bien…..mais…..moi qui suis une fan d’ Inès, tu penses bien qu’ à peine j’ai entendu parler de ce livre que je l’ai voulu !
    Mais le problème, c’est qu’ il est en rupture partout !
    Dans les librairies, sur les sites amazone et la fnac, bref, l’enfer pour le trouver.
    En désespoir de cause, j’ai mis une option dessus sur amazone lors du prochain réassort ( j’espère qu’il va y en avoir un ).
    En ce qui concerne les Rondini, tsss tss tsss, Anne….ne fait pas ta mauvaise fille……j’en ai 5 paires et il n’y a pas plus confortable !
    Mais en ce qui me concerne, même si je trouve Inès magnifique, si fraîche et si chic, et bien tu vois, ma parisienne à moi, c’est toi Anne .

  4. vannina dit :

    Comme Isa,ma parisienne c’est toi,tu as une personnalité ,tu ne te contentes pas de suivre tu adaptes et tu as ton petit grain de folie qui fait la difference.
    Je suis désespérée d’apprendre que le livre est indisponible partout je comptais bien me l’offrir avant Noel,je vais aller voir dans les librairies de ma province je dois avoir mes chances.
    Les photos d’Ines et de sa fille sont sublissimes.

  5. vannina dit :

    @ Isa :je viens de le commander sur le site de la fnac livraison entre le 9 et le 14 decembre.

    • Isa dit :

      Merci Vannina, je vais voir tout de suite sur la Fnac ( c’ était en rupture lorsque j’ ai regardé ) , et je le commande tout de suite !!!

  6. J’aime j’aime j’aime. Je vais l’acheter. Tu es trop douée Anne il faut que je te le dise. Tu vend du rêve! Je vais taxer la chevalière de ma maman c’est décidé. Maintenant que plus personne n’en met, c’est le must! Et le droit de mettre ce qu’on veut quant on veut, c’est mon désespoir depuis que j’ai quitté Paris. Tout d’un coup cette fameuse légèreté, cette liberté toute fraîche s’envole dès que notre code postale commence par un autre numero que 75. Mais Rien n’est perdu!

  7. thenewme dit :

    Ce livre me fait envie. Je pense que je vais me le faire offrir. En revanche, je pense que chacun peut (doit?) adapter sa personnalité et ses envies aux diktats des uns et des autres. Le tout est de se sentir bien dans son style même si certains choix peuvent être considérés par quelques-un(e)s comme un « faux pas ».

  8. nad. dit :

    AVANT DE PLAIRE AUX AUTRES IL FAUT SE PLAIRE A SOI MÊME ! J’ai vu Inés cet apm. sur la 2, elle est magnifique…mais sont style est à elle, pour elle !!! Ben voui, moi je n’ai pas le même taille (largeur et hauteur) et puis j’aime les couleurs, le grain de folie…..si je pique le pull de mon homme, je vais me transformer en maya l’abeille…..!
    Bef, Anne, tu es Magnifique toi aussi, même si tu n’es pas Inés, tu es Anneeeee !
    Bisous bien frais

  9. Caro Fashionews dit :

    Dommage que je n’habite pas à Paris!

    Tu penses que cela vaut la peine de l’acheter malgré les références parisiennes?

    caro @ geneva

  10. MrsB dit :

    Le bon goût de l’une est le mauvais goût d’une autre, les diktats sur ce qui se met ou pas sous peine de se prendre des regards pleins de mépris sont assez affligeants. Pareil pour la déco ou les endroits à la mode où il faut être.

    Les Parisiennes sont à mon sens un peu trop sûres de détenir les clés de l’ élégance ce qui n’enlèvent rien à leur charme bien entendu mais fait sourire la vraie provinciale que je suis bien qu’ayant ouvert les yeux sous le ciel gris de Paris.

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