Paule Ka, néo-BCBG

PAULE KA / Spring-Summer 2013

Présentation de la collection :

« Un printemps-été placé sous le signe du graphisme et de la dualité, des contrastes et de la féminité : voilà la vision de Serge Cajfinger pour Paule Ka cette saison.

Dualité des couleurs, d’abord, puisque le noir et blanc donnent le tempo de cette nouvelle partition mode, ravivée sur certaines pièces par la profondeur du rouge grenat. Jeu de lignes et de matières, ensuite, puisque les coupes à l’architecture millimétrée renouvellent l’ADN sixties d’une Jackie Onassis prenant son envol. La légèreté du piqué de coton et le tombé du satin duchesse fusionnent quand l’organza cloqué et l’esprit dentelle de la guipure apportent une touche aérienne à la silhouette. Les plumes d’autruches s’invitent également dans une collection où le vêtement se transforme, jouant aussi bien avec les références du jour que le glamour du soir, les tenues d’extérieurs et les détails lingerie.

La chemise d’homme, pièce incontournable de l’été. Réinterprétée, elle est le fil rouge de la collection : blanche, boutonnée, la voici qui surgit sous robe. A moins qu’elle ne devienne robe à son tour, clin d’œil complice à ces femmes pour qui le goût de la mode va de pair avec celui du pouvoir. Les cristaux brodés en motif géométrique soulignent le maintien des étoffes, offrant à cette collection très tenue une lumière évoquant les élégantes de Palm Beach.

L’exclusivité est aussi à l’honneur. Hôte exceptionnel, l’artiste Julien Colombier offre à quatre pièces uniques dont un manteau et à une jupe corolle la vivacité de ses aplats de couleur, la densité du pastel et le dynamisme de son trait de pinceau. Ces deux pièces, évoquant autant l’allure légendaire de Grace Kelly que le plaisir de flâner dans une galerie d’art contemporain, sont éditées en série limitée.

Entre chic à la française et escapade américaine, les accessoires vibrent à l’unisson. Fumé, citrine ou aigue-marine, le plexi associé au strass devient colliers et boucles d’oreilles, sans oublier de d’habiller de transparence teintée les escarpins.

Enfin, cette silhouette très parisienne sait aussi se ponctuer d’un petit chapeau, et d’un sac aux allures de panier délicieusement solaire, dont le midolino doré, couronné d’une anse en cuir argent, annonce d’ores et déjà les beaux jours de l’été. »

Lookbook :

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8 réflexions sur “Paule Ka, néo-BCBG

  1. Oh, mais si, ça recoupe totalement ma vision!! Paule Ka, c’est une longue histoire d’amour que je racontais ici : http://stelda.blogspot.fr/2011/11/paule-ka-et-moi.html.

    Et c’est très drôle, parce qu’en lisant le début de ton article, je pensais à la question d’Apodioxe sur des tenues classiques et féminines et je me disais « Paule Ka, c’est tout à fait ça! ». Et voilà ton clin d’oeil en fin de post! Merci ;-). J’avais été hyper déçue par la collection de l’été dernier, je trouvais qu’elle n’était pas du tout en lien avec l’image de la femme Paule Ka et je suis contente, contente, contente qu’elle revienne « à ses fondamentaux » comme dirait l’Officiel :D.

    J’ai hâte de lire votre compte-rendu de la soirée du 24, c’était sûrement merveilleux.

    • Anne dit :

      Merci pour ces archives édifiantes, Stelda.

      C’était fabuleux, le vernissage, et je trie les images, mais on vous raconte très vite, croquis à l’appui…

  2. MrsB dit :

    Itou, ma chère Anne je suis née dans une maison bien Baisse-Beige, les jupes comme ci les cardigans comme ça, les chemisiers Cacharel, les mocassins, les manteaux de tortues (Loden Vert) les trucs en v’lours, les jupes qui tournent en soie ou en tissu écossais brillant qui crisse quand on s’ affale avec grâââce dans la bergère (bonne copie) d’époque de la Mère (Une Sainte) qui s’est dévouée (enfin surtout son personnel : des Perles) pour organiser « le  » que dis-je THE Rallye destiné à présenter des mioches qui de toute façon se connaissent depuis la maternelle à Sainte Ursule au pire depuis Notre Dame en passant par le cours de tennis et en revenant de Lorraine et d’ Alsace où des cousins l’ont encore (Le châtiau); le nombre de pucelages perdus entre les petits fours et une heure du matin sur le sofa du petit salon doit être considérable.

    N’empêche j’en ris encore mais je trouve -par exemple- les twin set très pratiques un coup de chaud un coup de froid, faut juste éviter de l’assortir d’une jupe plissée, et du rang de perle+carré H tournicoté comme ça va bien. Un grand foulard chiné sur un marché avec des couleurs qui pètent et oubliez-moi ce twin set de Bonne Maman. En réalité les BCBG existent encore, j’en croise lors de mes visites dans la bonne ville, elles ont entre 65 et 90 ans et se portent comme des charmes, sous les lambris le temps est plus clément, et Dieu seul sait où elles trouvent leurs atours immobiles et pourtant neufs. Ma génération suit la mode, les filles se sont encanaillée le popotin dans des jeans taille basse, certaines se sont même cisaillé le fondement avec des culottes en ficelle de luxe, d’autres ce sont ‘enrock’n rollées d’un Zonblou en cuir comme les motards mais en moins…technique donc plus…chic -quoique- d’autres encore se sont bohémian-rhapsodisée dans des robes qui pendouillent avec élégance, et puis il y a eu celles qui se déhanchent sur des talons de douze au nom évocateur de Pigalle, ou courent après leur quatre mioches dans les parcs avec leurs sneakers compensées IM.

    Mais tout ça c’était avant le goût du nouveau BCBG du preppy oh c’est tellement rigolo ce mot je le redis Preppy; preppy preppy my darling … Bref, tout ça c’était avant Paule Ka, un peu Nouvelle Angleterre pour ma bonne ville.

    • Anne dit :

      Comment répondre à pareil commentaire ?

      Il est meilleur que l’article, je voudrais carrément le publier…

      Mrs B, s’il ne devait me rester qu’une lectrice, j’aimerais que ce soit toi.

      Là, c’est dit !

      Je t’embrasse

      Anne

      PS : toi aussi tu l’as perdue sur un petit sofa dans un petit salon ??? Je n’y crois pas 😉

    • MrsB dit :

      Réponse PS Chut je ne dirais rien sans la présence de mon avocat encore qu’il doit y avoir prescription la réponse est donc non mais j’ai beaucoup de garçons dans ma famille qui aiment se souvenir du temps de l’insouciance et racontent les sofas.

      Ceci dit dans ces années là le bcbg était une allure mode souvenons-nous de la fameuse veste en lainage Saint James avec la rangée d’affreux boutons dorés… et ses imitations glups

    • Anne dit :

      Oh Mon Dieu ! Cette veste… je me la rappelle très bien !!!

      Maintenant que tu le dis, il me semble que Sonia Rykiel, dans sa collection capsule pour H&M l’avait revisitée, version blazer à écusson ET boutons dorés ! Rien ne se perd jamais vraiment tu vois 😉

      « raconter les sofa »… j’en souris de bonheur.

    • Anne dit :

      Oh moi aussi ils m’ont fait vibrer de désir, ces petits noeuds pas si sages… ce sac version croco ou osier, avec jean et converse… hummm…

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