Wiener Riesenrad

Pour la première fois depuis un bail, j’avais décidé hier de faire quelques photos.

Nous avions programmé une sortie filiale, destination: la grande roue du Prater ( ou Wiener Riesenrad ) à Vienne ( pour ceux qui ne suivraient pas, c’est là que nous habitons maintenant, l’excursions se réduisant donc à 15 minutes de tramway ). Lire la suite

Prendre une robe par la taille

 

J’ai fait un test. Let’s be ludique ! Après le pull trop grand: voici la robe trop petite. La robe trop petite  peut être vraiment trop petite, elle doit être un peu élastique pour garder une aisance de mouvement. Vous lui collez une jupe en dessous pour ne pas laisser votre choute se promener en culotte et c’est parti pour une après-midi au parc avec les copines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tu me prends pour une Ukrainienne?

Kid1

 

Récit d’une balade un dimanche matin, pendant laquelle des français ont essayé de nous parler russe. Pour cette série photo empomponnée, je vous gratifie d’une ambiance communiste et nostalgique.

 

Marion1

 

Unkrainia1

 

Adé1

 

Quinconces1

 

Adé2

 

Kid3

 

Ukrainianbike

 

Ukrainianbike2

 

Badou1

 

Ukrainia2

A une différence près: ici on lit plutôt le petit livre Rose.
 
Modèles: Ide & Rose, Marion et BB Sol, BB Ayss
Couronnes: Eudoxie, réalisées par nos ukrainiennes de choc.

L’armée Loewe

 

 

 

Avec Anne la e-Madone et Fred la star des coiffeurs, nous avons été invités au défilé Loewe pour le prêt-à-porter 2013, d’abord en backstage pour espionner, dessiner avec mon Nipad, photographier, fumer, filmer et regarder les modèles se faire maquiller, coiffer, habiller. Puis au défilé lui-même. C’est assez génial de pouvoir combiner les deux: les coulisses et le spectacle. En général il faut choisir, c’est ou l’un ou l’autre. Quand il y a deux shows on peut être gourmands et tout voir.

 

 

La vérité vraie, c’est que je connaissais Loewe surtout grâce à leurs magnifiques vitrines croisées dans les plus belles rues de Madrid quand je travaillais là-bas. Surtout il y avait des sacs ma-gni-fi-ques. Un vrai travail de gaucho avec des cuirs épais, le logo marqué au fer, la peau embellie par des motifs gaufrés. Je pleurais d’admiration en les regardant. Mais c’est tout.

Donc ce défilé (un challenge m’a dit Anne de réaliser une collection d’été intégralement en cuir), c’était une tuerie. Avec leur bouches rouges sang, leur chignon de duègne tiré sur le bas de la nuque, leur teint blanc indécent, les mannequins démodaient dans la seconde nos peaux dorées et nos cheveux fous. C’était d’une sensualité fulgurante. Une sensualité qui vient de loin, des siècles en arrière. Comme si la folie des toreros alliée à l’austérité de la cour espagnole m’avait clouée sur place.

 

 

Dans la minute je voulais devenir une héroïne à la peau blanche sanglée dans des jupes de cuir kaki moulantes. Dans un soutien-gorge de peau noire collé à la peau. On aurait dit une armée de femmes fatales aux blousons de cuirs rebrodés de cuir. Aux vêtements invisibles de tulle transparents recouverts de motifs anciens cousus à la main. Au milieu du défilé est apparue une madone en pantalon noir dont l’auréole descendait autour du corps jusqu’à la taille.

 

Cette jambe blanche fendant l’imperméable tressé de cuir noir reste pour moi l’image marquante du défilé. Celle d’une sensualité hallucinante gainée de cuir souple, travaillé, raffiné, sévère et sublime.

 

Pour voir les dessins de backstage, c’est ici, dans un article réalisé à quatre mains pour le Huffington Post avec Hélène Brunet-Rivaillon.

Pour voir les photos: Anne vous gratifie d’un reportage backstage sous toutes les coutures. Elle a radiographié le travail du cuir avec l’oeil averti d’un maroquinier de luxe (la vérité, on jurerai qu’elle a déjà bossé là-dedans). Sans oublier le défilé.

Et la vidéo de Fred qui vous fera vivre cette soirée sexy comme en plein jour.

 

Merci à l’équipe Loewe, Merci Anne, Merci Fred.