C’était avant que je ne sois submergée par les différents articles sur le gros gros livre de Carine Roitfeld.
Innocente, je passai devant chez Colette et la nouvelle vitrine m’a retenue plus longtemps que prévu…
Elle a disparu depuis et je me suis dit que peut-être vous aimeriez en avoir un aperçu, une mémoire.
Comme j’avais quelques clichés dans un dossier, aussitôt ouvert et découvert pour vous.
Une vitrine en forme de moodboard…
Silhouette étonnante au premier plan, avec le livre,
et puis derrière, le mur d’inspiration, les collages, découpages, images et gribouillis.
Je suis toujours impressionnée par ceux qui savent faire… j’en suis incapable.
Pas assez rêveuse ou inspirée, trop matérialiste, la sensibilité artistique me fait cruellement défaut.
Même face à ça, je le confesse, la première chose qui a attiré mon oeil fut le tshirt, et de luxure il a brillé. Sans l’aimer vraiment, je le désirais.
Je n’avais pas compris que le plus intéressant était derrière, caché, dans les détails.
Des portraits de Carine Roitfeld
Pour vendre le livre je suppose, premier degré toujours, glissé entre deux paires de seins.
Pourtant j’ai repéré la provocation (ou l’humour désespéré)
La fourrure a ressuscité depuis il me semble… même si un petit village d’irréductibles engagés font figure d’éléments perturbateurs excentriques dans le milieu décadent, snob et hypocrite de la Mode.
Mais revenons à la Reine de ces collages, à sa vie privée exhibée derrière le mannequin de plastique dur et froid.
Mieux encore, un livre d’or à déchiffrer en zoomant, drôle de carte de la (pas si) tendre Carine.
Quittant le lieu du crime, mon inconscient l’a enfoui. J’avais oublié.
Inévitablement, le tapage médiatique du début du mois d’octobre, rencontre de Madame avec des blogueurs et des journalistes, articles à sa gloire dans les journaux, jusqu’à celui qui occupa une grande partie de sa vie, Vogue, ou sujet du comptoir de mon Café Mode préféré, polémiques en commentaires.
Fascinée je voulais être une Roitfeld qui signe chez Colette.
Blasée, je trouvais que c’était beaucoup de bruit pour rien pas grand chose.
Sur elle, je n’ai pas à dire plus que ce que vous trouverez en cliquant sur les liens.
J’admire et je crains ses yeux de chatte sur un toit brûlant… pour le reste, je ne la connais pas. En ai-je même envie ?
D’ailleurs c’est intéressant comme ce milieu est un microcosme qui se croit géant. A une soirée costumée, un ami était en Marc Jacobs. Il était super !!! Mais personne à part moi ne l’a reconnu. Et quand il répondait aux intrigués, ils faisaient des yeux de merlan en disant « Marc qui ? », pas pour rigoler…
Alors, je l’ajoute à ma liste de Noël ou pas, Irreverent, ce livre qui inspira la vitrine ?
Une femme fascinante et un livre que j’aimerais feuilleter. De là à l’acheter… Merci pour le partage de la belle vitrine de chez Colette ! Bises
Je crois que je vais en rester aussi sur cet aperçu en vitrine… pour le moment !
70 euros tout de même, mais je serais très curieuse de le feuilleter. Chez Galignani ça doit être possible.
Bisous Yelle !