Ce billet va probablement être touffu et/ou confus, mais plein de désirs, et peut-être empreint des restes tendres d’une soirée émouvante.
Je flotte ce matin…
J’ai décidé de piocher parmi les 350 photos floues ou moins de mon dossier intitulé « vitrines – envies ».
Mon organisation n’est pas suffisamment geek et j’y travaille, croyez-moi.
J’attends même l’arrivée d’un nouveau compagnon technologique, plat et rectangulaire, dont on sera bientôt deux à vous parler, pauvres lecteurs ;).
Des envies de mai donc, au hasard des balades, des coups de cœur d’un jour, oubliés depuis ou que je vois en rêve la nuit…
Jalouse de Pocahontas devant ce morceau de cuir ethnique et fauve, à plumes, aperçu chez Bash
Concupiscence face à un sac de dame chic, magnifique, en rose ou feu, Miu Miu.
Ou encore sourire provoqué par l’imprimé régressif de la même marque, fleurettes ou chatons, copié, inégalé.
Inaccessible convoitise, le Brunello Cucinelli, de voyage.
Luxe à l’italienne, élégance mélancolique de Mort à Venise…
Retour à l’excentricité avec un flash sur des chaussures totalement improbables dans la vitrine de Marc Jacobs
Et puis appétence de confort dans des boots plus roots chez Levi’s… et un jean brut.
A la tombée du jean et du jour, désir de soie Sabbia Rosa, le nec plus ultra de la lingerie, à Saint Germain des Près.
Pour me protéger du soleil, besoin d’un chapeau qu’on peut plier et déplier, à larges bords, Jacques Le Corre
Repérées des sandales et des chaussures lacées pour minifashionista, chez Freelance.
Ma fascination pour les petits petons…
Excitation à l’idée de sentir le bébé ou l’eau de Cologne so chic et british de Penhaligon’s, de m’enduire de crèmes onctueuses, dans des boîtes si belles…
Velléité subite de me mettre à la couture des boutons sur oursons
D’emprunter une machine à coudre vintage (juste pour la déco…)
Voire de me mettre au tricot :
Je vous rassure, une fois sortie du Passage du Grand Cerf, j’avais déjà oublié et ne vous imposerai pas ici l’exposition de mes œuvres complètes de tricoteuse de rectangles troués…
D’abord, je ne suis pas certaine que mes ongles, passés par le nail Bar OPI, y survivent.
5 euros la pose de vernis, quand on pense au temps que je mets seule et au résultat sans commune mesure, ça les vaut très largement !
Un autre souhait ?
Celui de vivre dans un décor désuet de vitrine hype… ou quand Killiwatch se met à la déco :
Un mari en chemise fleurie, oui ça me plairait… à lui pas forcément.
Dernière envie, celle d’envoyer des fleurs justement, par brassées, et des baisers, à vous tous.. mais plus spécialement au couple formidable qui nous a reçus hier soir autour de la cheminée du Gedoub, brûlant pour l’occasion, presque autant que nos yeux embués… un simple moment de bonheur savouré.
Il paraît que ça se fait d’envoyer des fleurs le lendemain (Nadine de Rothschild le dit mais je vais vérifier auprès de la Baronne Staffe, tellement plus auguste et chic).
Hummmm, un bon week-end qui s’annonce !
Anne
Quel excellent billet ! Toutes ces choses qui nous obsèdent – je le veux ce sac – il me les faut ces chaussures ! – et sont finalement oubliées. Ou pas !
Et vive l’iPhone qui me permet de te lire dans le bus sur le chemin du cours de danse (un peu mal au cœur dans les virages tout de meme) mais qui a la lenteur sélective : certaines photos (très peu je te rassure) ne s’affichent pas. Peut-être pour ne pas me tenter !
Merci pour ce joli article bien à l’image de ce blog,chic,charme,belle écriture,un havre de paix dans la blogosphère sans agressions de pub outrancières juste de belles choses qui font du bien au regard.
Bon weekend.
🙂
Tiens je reconnais la vitrine du passage du Grand Cerf… C’est sympa ce petit melting pot de vitrine, mais du coup, on est presque rassasie a ne plus sortir de chez soi (en meme temps, faut pas deconner, des vitrines j’en veux toujours plus, des vrais comme des photographiees !) A part ca, le nail bar OPI est ou, ca m’interesse… bises
J’aime toujours autant les photos de vitrine ! Par contre, j’attends avec impatience la fin des sacs mous & le retour de dessin plus simples, plus épurés, plus élégants…
http://davidikus.blogspot.com/
quel festival!!!!tout à l’heure j’ai vu les « petites chaussures » chez free lance et je n’ai même pas eu le réflexe de les photographier!!!
par contre ce qui me rassure c’est qu’une fille aussi au top de la technique que toi n’ait pas trouvé l’astuce pour « qu’on ne se reflète pas » dans les vitrines!!!M
Sans hésiter, Lady A, pour toi le sac rose !
@modessentielle : je suis entièrement d’accord avec l’idée de « festival », cependant j’adore croiser ce reflet, cette silhouette, charmante petite fée des vitrines ; )
@ Modepersonnel(le) : Le geek est sur le coup… on va optimiser C&G pour que même depuis ton iPhone tu puisses nous lire et nous regarder !
@ Vannina : MERCI ! le genre de commentaire qui m’incite à continuer mes élucubrations et nous conforte dans notre idée de ne pas mettre de publicité ici.
@ Djoule : pareil 🙂
@ Virg : Mais oui, sors et va reluquer les vitrines, c’est tout aussi agréable que d’acheter et puis passe par le nail bar OPI (y’en a plusieurs dans Paris, le dernier en date est rue de Turbigo (ancien stock Bill Tornade, tout près de la Pointe), tu le verras en descendant les marches des Halles sur ta droite quand tu fais face à la rue Montorgueil.
@ Davidikus : J’ai un problème : durs ou mous, je les aime tous, du Kelly épuré au Lune polymorphe, en passant par les élucubrations des Miu Miu et le doctor de MJ… je suis irrécupérable. Mais merci pour tes images à toi, toujours aussi exceptionnelles !!!
@ Modessentielle : Adorable hein cette valise de minishoes 😉
Alors pour le reflet, y’aurait bien des moyens que Paolo connaît (parce que moi, technicienne, c’est très gentil mais aussi très faux !) mais ils supposeraient que je me promène avec des kilos de matériel… ou bien que je ne fasse que des photos de nuit par exemple…
Pour le supprimer vraiment, le meilleur moyen consisterait à rentrer prendre les photos dans les boutiques, ce que je fais souvent. Mais des vitrines sans le flou et les reflets, ça perd de son charme non ?
@ Dori : MERCI ! T’as tout compris : en fait j’aime les reflets. C’est pas très pro, mais c’est la réalité… Pour voir les choses en vitrine, souvent on doit s’approcher, se coller, faire écran de ses mains, essayer de passer au travers de cet obstacle de verre… plisser le yeux, faire le point. Le reflet fait partie de la vitrine. J’aime aussi les anciens miroirs au mercure, un peu piqués, comme moi…
ça vous donne une idée de comment je vois le monde quand j’enlève mes lunettes, moins net, mais plus porteur de fantasme, propice à l’imagination.
je partage tout à fait votre vision sur les photos de vitrine et la poésie qu’elles engendrent lorsque s’y reflètent la photographe et la vie autour.
j’en mets souvent sur mon blog, certaines de mes copines m’ont dit que c’était dommage que ce soit aussi flou!!!!!!!!!!!!!d’où ma question.je suis maintenant rassurée que d’autres apprécient!!!
wwaouou le sac Pocahontas et la magnifique brassée de fleurs … un gros bisou et passe un excellent dimanche !
wowowowo voilà un billet (peut-être même plus une balade qu’un billet) qui correspond exactement à l’impression que j’ai quand je flashe sur une vitrine. Des détails qui évoquent beaucoup de choses.
Ps: c’est pas mal l’idée du nailBar pour moi qui me loupe toujours! )
Que je l’aime ce sac Brunello Cucinelli de voyage!!
Anne je me souviens encore du tien, que tu avais pour l’internat, super beau aussi (déjà chic!!!)
Gros gros bisous et PDC
Oh, la lingerie orange ! Je craque…
La machine a coudre… ❤
Entre le Miu-Miu et le Brunello Cucinelli, mon coeur balance…enfin, surtout en pensée! 🙂
Voilà encore une charmante promenade…!
Hummmm, ce sac de voyage Italien et cette lingerie Sabbia Rosa…