La semaine dernière dans la grosse pomme de New-York City, débutait le marathon de la sphère Fashion… les présentations des collections Printemps 2010.

Ces dames s’envolent ensuite pour Londres, Milan, puis Paris.

Un bon mois de défilés. Des pages et des pages de magazines pour décortiquer à chaud, puis à froid. Des updates quotidiens sur les sites de mode mais pas que…

Alors, pour vous éviter des heures de surf hypnotique, je me suis dévouée. J’en ai plein les yeux.

Le compte-rendu qui va suivre n’engage que moi et si ça se trouve je changerai totalement de point de vue la semaine prochaine, autant que vous le sachiez…

Fashion Week US donc, avec le passage en revue des looks, mais sur le site du New York Times ! Me suis retrouvée là, c’était agréablement présenté… c’est chic, non ?

La mode par temps de crise (tous les analystes mode sortent la criiiise comme explication à n’importe quelle tendance, qu’elle soit à l’exubérance ou à l’austérité) ressemble à la mode en temps normal… des morceaux de tissu sur des filles aux longues jambes, qui tirent la gueule.

Pour ceux qui pensent ce que je viens de dire, arrêtez la lecture et allez plutôt voir le post de Paolo sur les meilleurs claviers du moment, pendant que je fais chauffer le mien.

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Les filles ? On est entre nous. C’est parti :

NB : En cliquant sur les images, vous pouvez les agrandir. Ensuite il vous suffit de cliquer en dehors de l’image pour revenir à l’article…

« Si tu veux la paix, prépare la guerre » résume assez bien l’ensemble des collections.

D’un côté, nous avons les combattantes ethniques, des guerrières maoris ou des amazones (on leur a enlevé une manche au lieu d’un sein mais l’idée y est).
Le maquillage des bras et parfois du cou des modèles sur le défilé Rodarte, tatouage tribal futuriste et visionnaire, magnifie cette idée de toute puissance féminine.

Pas mal le premier look non ? Vera Wang ? SI si, j’ai vérifié. Je suis fan. Et les bras Rodarte, incroyable.

On ne coupera pas à l’asymétrie, c’est sûr ! Remarquez ça fait un moment qu’on dit ça.

Elles sont parfois dans des uniformes, prêtes à l’assaut, qu’il soit violent ou plus en douceur…

La robe bleue Proenza Schouler, ils l’ont déclinée dans le défilé. Ce plissé-attaché, c’est savant. Elle me donne des frissons d’envie cette robe.

Même les imprimés agressent, les couleurs saturent… les corps sont souvent bandés.

Le petit look bleu Anna Sui, avec cette veste bicolore et ces bas fleuris, il n’est pas à croquer ?

Tout ça pour quoi ?

Pour protéger la caste supérieure, les vestales, les vierges, les prêtresses ascètes, en blanc, beaucoup de blanc…

Long, blanc et fluide, Donna Karan qui joue avec l’épaule ou BCBG au décolleté  déjà d’argent, couleur de lune, ce ne sont pas vos deux préférées à vous ?

Dernière minute : oublié le défilé Carlos Miele…

Pourtant il résume un peu tout : tribal, asymétrie, look prêt au combat, bandelettes, couleurs qui flashent… OK pas de blanc, mais elle n’est pas d’une pureté incroyable dans les volutes cette dernière robe ?

En dehors de cette analyse que vous pourrez toujours ressortir à l’occasion (et seulement à ce moment-là), il y a évidemment des looks sur lesquels j’ai un peu ou totalement flashé 😉

Un peu : bling-bling côtoyant BoyFriend Total Look

La robe bleue finalement j’ai un gros doute… quoique. Le dernier, je peux le faire à la maison. Le troisième, la jupe est jolie mais je n’aime pas les jupes. Donc oui, juste la tunique en Or s’il vous plaît.

Flashé beaucoup… je veux du gris ! C’est printanier le gris non ?

Notez les chaussures léopard Alexander Wang… inattendu mais génial, le léopard avec le gris !!!

Et je pardonne à Marc Jacobs d’avoir froufrouté tout le monde parce qu’il nous sort la robe la plus pure, la plus belle et la plus dingue qu’on puisse imaginer, celle avec laquelle je clos ce débat solitaire :

Mais comment fait-il ça ?

Anne

L’intégralité des défilés sur style.com.