Belle, sans ornement, dans le simple appareil d’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil.

J’ai reçu hier ce cadeau inestimable.

Vous vous doutez quelle fée, quelle enchanteresse d’une extrême élégance, a pu m’envoyer ça. C’est signé en bas à droite 😉

Marc Jacobs par Eudoxie. J’étais sans voix.

Pas n’importe quel Marc Jacobs, mais sa dernière collection, restée dans les archives et ma mémoire, un orgasme extraterrestre de 10 minutes suspendues comme l’énorme soleil d’or au centre de la Piste aux Étoiles.

Qu’on coupe la langue à toutes celles qui ont dit qu’il ne s’était pas foulé, que c’était facile ! Cette apparente simplicité est la marque du vrai talent. Il m’a foudroyée ce jour-là.

Voilà qu’en un dessin sur son iPad, Eudoxie a capturé l’âme de Marc. De ce bonheur perdu, elle a fixé à jamais la spécifique et volatile essence, me l’offrant mieux que la tête de Jean-Baptiste sur un plateau d’argent… Je voudrais danser pour elle.

Elle a su résumer ce que vous verrez en descendant doucement vers le bas de la page.

Prenez votre temps.

Cliquez pour agrandir.

Laissez le désir vous envahir jusqu’à la brûlure.

Enivrez-vous.

Le Maître en pyjama, annonçait sans que nous le sachions alors une version plus luxueuse encore de ces belles au réveil, quelques jours plus tard, pour Louis Vuitton, dans un hôtel de passe qui a suscité les passions et déchaîné la polémique.

Moi, vaine ombre obscure et taciturne, je suis la reine mystérieuse de cette pompe nocturne… plagiant des génies pour parler d’un autre.

Merci Victor, Marcel, Jean. Merci Marc…

Surtout MERCI EUDOXIE !!!

Anne, au paroxysme de l’extase.