Sur le cas des semelles rouges, je suis plutôt dubitative… En revanche, l’écrin qui fait l’angle de la rue Jean-Jacques Rousseau et de la Galerie du Passage Véro-Dodat, est une des adresses les plus fascinantes de la capitale !!!
Je vous l’avais montrée, de loin, de près, dans cet article à redécouvrir.
Depuis les choses ont pris de l’ampleur : Christian Louboutin a investi l’autre angle de la rue pour une boutique homme et les deux se regardent, sneakers cloutées ou slippers de velours faisant du pied à distance aux compensées vernies et sandales délicates…
Il faudra que je vous parle des masculines, car si je suis un peu fatiguée des 12 centimètres auxquelles même J-Lo rend hommage (vous n’avez pas raté la vidéo de dimanche, j’espère ?), j’ai totalement craqué sur la collection hommes, fabuleusement déjantée, carrément crazy…
Oh ! Crazy… Je suis tentée de vous refaire le coup de la choré d’enfer.
Mais non.
Ou alors si ?
Cliquera qui veut: après Jennifer Lopez, Beyoncé ! Yeah !!!
Beyoncé – Crazy In Love ft. JAY Z
Là, vous qui attendez les Louboutines à l’huile, vous vous demandez où je veux en venir avec ces divines…
à une vitrine !
Des boîtes à sardines à l’huile, ou plutôt à espadons ou très gros thons parce que ces boites, elles sont bien plus grandes que moi. Et elles s’étalent des deux côtés d’une vitrine annexe dans la Galerie, celle que je vous montre aujourd’hui.
Les reflets argent du métal envoient des feux dans tout l’espace et j’applaudis comme une gamine émerveillée la géniale idée de nous faire rentrer dans le garde-manger d’un ogre pantagruélique.
Evidemment si l’éclairage fait penser à un bain oléagineux dans lequel plonger des frites, c’est tout autre chose que du hareng saur aux patates que découvrent les ouvre-boîtes démesurés (il a pensé à tout Monsieur Louboutin, aux conserves d’une autre dimension et aux instruments d’un autre âge)…
On attend du maïs pour Géant Vert, on découvre des souliers de Princesse au petit pois (Rock n’Roll tout de même).
Tadaaa !
Avouez que cette vitrine valait le billet 😉
Tant que j’y suis, je m’en vais vous montrer également deux autres paires de cette forme classique.
Printanières, elles ont remplacé les clous acérés des précédentes par des fleurs en perles brodées:
ou des strass multicolorés:
Ces dernières sont bien celles élues par Fred, notre coiffeur toujours à la pointe, qui en a adopté une en guise de téléphone, le fou.
« ALLÔ? Fred, repose cet escarpin ! Tu es un garçon, t’as pas d’escarpins. »
D’ailleurs puisque je suis déjà partie dans les moments cultes de la télé, je ne peux m’empêcher, dès qu’il est question d’huile, de vous resservir la charmante petite Odeline Fion de l’École du Fan, probablement LE rôle qui a révélé la toujours très chic et élégante Mademoiselle Valérie Lemercier.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos sardines louboutines.
Ne pouvant m’offrir ces chaussures, j’ai décidé de les snober, de dénigrer vertement leur semelle rouge, et de lancer la mode plus économique du contenu de la boîte transformé en accessoire de luxe.
C’est la folie du Do-It-Yourself, pourquoi pas moi ? Tutoriel disponible sur demande donc.
Qui m’aime me suive ! (ou pas car ça puire atrocement.)
Anne, crazy
Liens et informations :
Le site officiel Christian Louboutin
La boutique:
Christian Louboutin
19 rue Jean-Jacques Rousseau
75001 Paris
Tél: +33 1 42 36 53 66
Magnifique mise en scène… Et les escarpins à fleurs brodées!
Quel talent!
Pas si facile de snober Louboutin… Il a du génie aussi et OUI: ces escarpins ont aussi brisé mon cœur de Carrie Bradshaw 🙂
Belle vitrine d’avril.
c’était vraiment impressionnant… mais je vais en trouver d’autres avant la fin du mois, promis.
Je ne le crois pas… tu t’es vraiment accroché des sardines aux oreilles ? c’est génial j’adore!!
Mais vraiment, c’est bien les mises en scène et les pubs que je préfère chez Louboutin 😉 Ca tombe bien, ça, c’est gratuit 😀
Bah oui… je l’ai fait… par amitié. Et aussi parce que ça m’amusait cette histoire 😉
Maintenant que l’odeur est loin et qu’il me reste l’image, je ne regrette carrément pas !
Harangue d’avril, sur l’oreille poisson au fil ; )
fil de pêche… pêche melba… bas résille…
Je ne comprends qu’à l’instant le rapport avec Odeline Fion!!! Non mais allô quoi…
Je sais, mes références sont un peu tirées par les cheveux… passer de Louboutin à l’Ecole des fans, c’était périlleux 🙂
J’ espère que c’était un bon millésime ces sardines d’ oreille 😉
Elles étaient fraîches et dégoulinantes… c’était un peu le Beaujolais Nouveau de la Sardine, pas franchement millésimées, pouha pouha pouha !
Un écrin hors du commun pour une mise en boite réussie !! cette vitrine est spectaculaire pour des chaussures vertigineuses ! Merci pour ce ravissement parisien. 😉
Mais de rien. A votre service, chère lectrice assidue. 🙂