Ce post ne devrait provoquer d’érections que capillaires…
Le mois dernier, l’Express Styles m’a contactée pour me proposer d’écrire une contribution, un témoignage. Le sujet était la coloration des cheveux… Ça aurait pu être autre chose. J’aime bien de temps en temps avoir un thème imposé avant de partir en vrille. Et puis j’apprécie Géraldine Dormoy, alors j’ai dit oui.
Certains d’entre vous ont déjà vu peut-être l’article sur le site de l’Express. Il m’a semblé pertinent cependant de le partager ici aussi, dans une version plus authentique (et sans pub). Vous allez reconnaître des images, des références, que vous avez déjà rencontrées sur Chic & Geek, d’autres sont inédites, les plus dingues étaient même classées secret-défense.
Si vous me trouvez narcissique, vous saurez me le dire en douceur… j’ai confiance en vous.
Allez zou, je vous colle une image forte d’entrée de jeu, pour montrer que j’en ai bavé, pas vous ?
Mais reprenons depuis les origines.
Petite, j’étais blonde, d’un blond blé qui s’accordait avec mes tresses épis et deux soeurs chéries.
Je le suis restée, naturellement, jusqu’à mes 20 ans.
Enfin, pas tout à fait. Je me suis permis une seule incartade qui peut servir d’avertissement à celles qui voudraient se colorer seules. C’était le caprice d’une adolescente qui avait envie de ne pas compter pour une prune, d’être brune. J’en garde le souvenir ému d’une expérience délirante avec ma soeur, pleine de traînées sur le visage et les doigts, bousillant trois serviettes éponges et la moquette, pour avoir au final un casque de Playmobil d’un affreux marron étron (désolée, mais il n’y a pas d’autre mot…). Le résultat a provoqué le plus énorme fou-rire nerveux de ma vie.
Malgré les indications sur la boîte: « reflets », « part en 5 shampoings » et notre application à l’utilisation, je vous assure que je l’ai conservée pendant de longues semaines, des mois de désespoir même. Je me suis promis: « Plus jamais ça! »
Non, je n’ai (heureusement) pas d’image en guise de pièce à conviction, bien que je puisse faire peut-être un montage qui vous donne un aperçu des dégâts…
Bref.
Entre 20 et 25 ans, alors que je m’étais résignée à avoir des cheveux clairs, il s’est passé quelque chose que ni moi ni aucun coiffeur n’a réussi à m’expliquer: je suis devenue brune. Châtain foncé plus exactement. Force de la volonté, modification hormonale, sorcillage venu de l’extérieur… je ne sais pas. Mon blond m’avait quittée. J’ai alors entamé ma vie de châtaigne.
Peu après est apparu le sel, sous la forme d’une mèche, une seule, de plus en plus épaisse sur la tempe. Elle contrastait, elle me rendait spéciale. Je m’imaginais héroïne de manga ou racontais que dans une mission périlleuse, j’avais reçu une balle… J’inventais des histoires, une origine à cette curiosité. Je l’aimais.
À 30 ans, un souffle nouveau, sous le nom d’amoureuse flamme: j’ai rencontré mon coiffeur, Fred, que vous connaissez… Il a aimé ma mèche folle et je suis devenue sa tête à coiffer.
Pour ça, j’ai subi des tas d’épreuves, tout un parcours initiatique, avec courage… le pire étant le casque en plastique troué qui m’a donné l’impression d’être un chien briard et tatoué le crâne de points rouges et douloureux (il faisait sortir les petites mèches à l’aide d’une longue aiguille de métal, acérée… le sadique!).
La coloration professionnelle est un art délicat, de dosage, de temps de pause… on expérimentait. Il préparait sa palette comme un peintre, en mélangeant différentes teintes. Du coup, j’en ai vu de toutes les couleurs, je suis même passée par les excentricités des X-Men: Tornade, Rogue, et surtout Phénix!
Cela mérite d’ailleurs une petite digression sur la rousseur car c’est le choix le plus fort en coloration. Être rousse est une expérience sensationnelle, un frisson. Ça change votre façon de vous voir, de vous mouvoir, ça change même votre dressing. Vous vous redécouvrez. J’ai adoré ça. J’envie toujours les vraies rousses, mais l’entretien d’une couleur artificielle en salon était onéreux, contraignant… et mon grain de sel me manquait.
Je suis donc revenue à ma couleur naturelle (pas en me desséchant les cheveux à coups de mèches, non non non, je l’ai joué Agnès Varda… et j’ai porté un bonnet longtemps, très longtemps). Malgré les remarques qui disent que ça me vieillit, je ne m’en lasse pas. Elle évolue: en attendant le blanc neige, je passe par « fifty shades of grey ».
Avec le poivre et sel, il faut avant tout éviter que le blanc n’apparaisse jaune, alors je me fais parfois des shampooings bleus et ma baignoire me remercie. Mais comme mes cheveux ne sont pas abîmés par des produits et que j’ai la chance d’avoir un certain volume, les pointes sont belles et l’argent brille sur mes tempes. Ça ne m’empêche pas de changer de coiffure régulièrement, fidèle à mon contrat de tête à coiffer officielle pour CutbyFred.
En voici un exemple en vidéo (vous en trouverez d’autres ici, ou sur son blog CutbyFred).
Quand je ne le rencontre pas durant quelques mois, je n’ai pas de racines à camoufler, de longueurs à éclaircir… je suis libre! Je vois tellement de femmes décider d’abandonner les colorations un beau jour, subir les désagréables mois de transition avec plus ou moins de bravoure, et se trouver métamorphosées en mamies Nova d’un coup de burin sur l’occiput. Au moins, je sais que mes cheveux vont vieillir avec moi, au rythme des saisons. J’assume la non-coloration.
Et puis si un jour j’ai envie de jouer à Cendrillon, de retrouver le put the blame de la rouquine, l’éblouissement du blond platine, ou les ondulations brunes d’une drôle de dame, il y a toujours la solution perruque 😉
Anne
ça m’intéresse de connaître les affres abyssales de la couleur, les questions, le courage, la patience et le soin. Comme un parcours de longue haleine. Une rencontre au sommet avec LA couleur: fusion amoureuse. Pour moi la couleur (avant de tester Ide en blonde, non sans quelque angoisse), c’était essentiellement laisser agir le soleil pendant la sieste sur la plage.
Ps: mention spéciale pour le casque de Fred! Effrayant à souhait. Comment un garçon si poétique peut-il travailler avec un matériel pareil!? )
Ah ben oui mais c’est facile pour toi : tu as une tête à coiffer !!! Moi j’en suis une… et le casque était une torture, mais qu’est-ce qu’on a rigolé 😉
J’adore tes cheveux argentés. Tu as l’air de la fée Morgane…
Voilà qui me va droit au coeur… merci Stelda !
You’re a knock-out, Lady A !
Et tu t’y connais ! Je suis juste flemmarde en fait.
Ca c’est vraiment toi !
A quelques coups de photoshop près, je crois bien que oui…
J’aime beaucoup que tu aies été cette petite fille là, de cette photo là une de ces trois soeurs là dans ce jardin là, je ne sais pas pourquoi mais ça m’emplit de nostalgie et de réconfort.
Je commence à en avoir des cheveux gris et je tiens bon pour ne pas les couvrir, même si parfois ils m’ éblouissent d ‘ effroi quand je les croise dans le rétro de mon auto de sport, je crie oh casse-toi la mémé avec tes tifs délavés par les joies et les peines et puis je me souviens que c’est moi et alors j’ai toute la bienveillance du monde, peut être que c’est être narcissique ma chère Anne-Chérie et ma foi je trouve ça de bon aloi pas vous ? ;).
Oh que si ! Avoir envers soi-même « toute la bienveillance du monde », c’est le début de la sagesse… je n’y suis pas encore malheureusement.
Ce que tu dis des trois fillettes me remplit d’amour pour toi.
Merci Anne pour votre article !
Je vais avoir 40 ans cette année et j’ai plein de cheveux blancs, sous la pression j’ai des mèches blondes, j’ai peur de vieillir, de « faire vieille » … Vous avez réussi à me convaincre du contraire par votre grande beauté, et votre humour !!!
Merci Emily ! Vous êtes trop mignonne…
L’autre jour j’ai entendu Jean d’Ormesson qui répondait à la question « c’est quoi être jeune? » et il disait que depuis quelques temps, on lui disait qu’il avait l’air jeune… qu’il faisait jeune… et que c’est à ça qu’il avait compris qu’il était devenu vieux.
J’ai bien aimé sa réponse.
SI tu as peur de « faire vieille », c’est que tu es jeune ! Reste le… la couleur des cheveux n’a rien à voir dans tout ça. D’ailleurs tu vois, je n’ai pas pu m’empêcher de te tutoyer… on est de la même génération et mes lectrices sont des amies pour moi. j’espère que je serai pardonnée de mon audace.
A bientôt
Anne
Merci Anne ! Cela me va droit au coeur !
Oui on se dit tu, avec plaisir !!!
Je suis parfaitement d’accord avec toi et j’adore Jean D’ Ormesson, bien sur c’est mille fois vrai !!!
Le coeur , le coeur, on ne voir bien qu’avec le coeur …
Tu es superbe …..ces photos sont toutes plus belles les unes que les autres !!
Tout le monde n’est pas capable « d’assumer » ses cheveux blancs…..mais toi, cela te rend unique !!
Merci pour ce beau billet !!…
Bon WE
Merci merci… courage ou fainéantise, je ne suis pas très sûre 😉
…et j’oubliais !!
C’est quoi ce casque de l’espace ?!? c’est pour faire des mèches ?!? !!!!
En tout cas, le rendu sur la photo est délire !!
Alors c’est un vieux truc qu’il avait trouvé à mon avis dans une brocante de coiffeurs (ça existe ???) et donc c’est un casque en plastique pas vraiment très souple qui te serre le crâne d’oeuf que ça fait. Tu le mets et ça protège ce qui est dessous.
Ensuite tu extrais les mèches que tu vas colorer ou décolorer par des trous minuscules avec une sorte d’aiguille. tu les travailles avec la couleur que tu veux… c’est plus précis que des mèches, c’est vraiment trois cheveux à la fois.
Ce jour-là, il avait voulu me faire un tricolore avec ma couleur naturelle, du gris et du blanc très blanc… il m’a shootée aux vapeurs d’ammoniaque (ou à la drogue du violeur va savoir) et je ne me souviens de rien ensuite. Juste je me suis réveillée, j’étais Tornade (avec la migraine) !
C’était fou, c’était chouette !
Je te vois, je ne te connais pas mais je suis fan inconditionnelle!
Voilà qui m’ouvre des perspectives intéressantes… je vais devenir gourou d’une secte de filles aux cheveux gris 🙂
Comme Mrs B, ces trois petites soeurs me touchent au coeur (béh, on n’est plus tout jeune quand on a ce genre de réaction ) !
une vraie émotion de découvrir vos adorables têtes blondes, vos kilts de petites filles modèles et cette extraordinaire innocence …
Tes cheveux argentés m’enchantent et malgré mes cheveux toujours très foncés, je rêve devant ta belle mèche blanche !
Oh merci Lili ! Je suis certaine que je serais jalouse de ta crinière sombre… j’en rêve souvent.
Et oui, nous étions trois petits diablotins modèles 😉 toujours innocentes d’ailleurs !
Gris argent, c’est la couleur parfaite pour les fées. Toutes les coupes te vont au fait, le court, le long, tant qu’on voit tes yeux bleus, tout va bien. bisous
Merci ma Chérie !!!
Les fées, les muses… tu en trouveras 2 que tu connais, aux yeux doux, dans l’article de ce matin.
J’espère qu’elles t’amuseront 😉
Bisous
Anne
Avec tes beaux yeux, la finesse de tes traits et ta masse capillaire, les cheveux blancs seront comme un halo qui t’illumine.
Amusant le kiki, toute une époque!
Et rien sur le fameux livre? Tu l’as aimé?
Ah oui, le kiki de tous les kikis… ça trahit un peu mon grand âge. Mais aujourd’hui encore, mes neveux et nièces les ont sortis du placard pour jouer avec. Universel le Kiki !
Pour être franche, je n’ai pas lu le bouquin… Shame on me ! J’ai surfé sur la tendance avec mon titre racoleur et le frisson attendu n’est pas au rendez-vous. Y’a tromperie !!!
Il paraît que ce n’est pas top mais je suis plutôt bon public alors pourquoi pas. Tu l’as lu ? Un avis sur la question ?
A vite,
Anne
Bonjour Anne,
J’ai découvert ton doux visage et ta merveilleuse couleur (ou non-couleur) de cheveux via le blog de Fred et ses vidéos envoutantes.
J’ai 34 ans, je suis très brune d’origine, avec toutefois déjà 50% de cheveux blancs, que j’ai, jusqu’à récemment, toujours soigneusement dissimulés sous du noir profond. Jusqu’à un moment de grand ras-le-bol lié à une période de déprime. Ras-le-bol d’être devenue esclave d’un rituel qui bousille mes cheveux et la faïence de ma salle de bain par la même occasion. Ras-le-bol de ne pas assumer de vieillir au risque de ressembler (ma hantise) à « une vieille ado »…
Malgré le scepticisme et les remarques parfois désagréables de mon entourage face à cette décision soudaine d’assumer mes cheveux blancs, j’ai tenu bon et commencé à chercher sur le net des visages de femmes jeunes et belles avec leurs cheveux blancs, histoire de me rassurer et de trouver matière à défendre mon choix en cas de besoin (pourquoi ce besoin de m’en défendre, je te le demande…)
Et c’est à cette occasion que je suis « tombée » sur toi. Moi qui pensais qu’entre le noir ébène et le blanc neige, il n’existait qu’une terrible période d’entre-deux à « cacher sous un bonnet ». Je suis tombée sur toi qui t’abandonnais aux mains d’expert de Fred sur fond de musique douce au beau milieu d’une boutique de robes de mariée, une véritable invitation au rêve et à la poésie, toi qui, en plus de ressembler à une sorte de fée au regard bienveillant et à la chevelure magique, assumait totalement et revendiquait même sa « non-couleur » et ses « fils d’argent ». Une révélation pour moi. Jeune, belle, féminine, muse d’un coiffeur branché au talent incroyable et… GRISE. Un miracle!!
Merci Anne d’être aussi belle et libre et de m’aider à en faire autant…
Maud
Wahou, Maud…
Je ne sais que répondre face à une déclaration si adorable.
Ton commentaire m’a quasiment donné des frissons. Tu es une vraie belle personne !!!
Moi aussi tu sais, j’essuie des réflexions, mais j’ai arrêté de me justifier auprès des mauvaises langues (on va être polie ;)).
Après tout, il y a un mythe autour des filles à cheveux d’or, les cuivrées fascinent, alors pourquoi ne pas aimer l’argent ? Et puis à l’heure où la mode est totalement déjantée, où on se promène avec des mèches multicolores sans avoir à craindre le jugement des autres, où même les coiffeurs de stars adorent le blanc charmant… pourquoi ne pas décider de faire ce qui est le mieux pour la santé de nos cheveux : les aimer comme ils sont.
Ce qui est rare est beau : un visage juvénile avec une chevelure couleur de lune, ce n’est pas une « vieille ado », c’est une « jeune fée », ce que tu es.
Je t’embrasse.
Anne
Ping : Le temps retrouvé | Chic & Geek
En retournant voir d’anciens articles, je suis sure d’avoir lu cet article puisque j’avais été voir ton intervieuw.
Mais bizarrement je vois que je n’avais pas mis de commentaire, je devais être pressée et pensait revenir plus tard mais…
Enfin bref, comme je t’en ai déjà parlé, grâce à toi et à Nadine chez Fred, voilà un an et demi maintenant que j’ai repris mon poivre et sel. Tout tout doucement le sel gagne du terrain…
Moi j’assume, mon homme beaucoup moins…
Mais je tiens tête.
Le problème est qu’en plus mes cheveux sont fins et je n’en ai pas beaucoup alors pour peu que je laisse un peu repousser jusqu’au épaules c’est vrai que c’est pas toujours top. Mais je ne veux pas non plus recouper court car là c’est sure que ca fera plus coiffure normale de vieille…compromis j’ai fait un carré court.
Ca sera plus beau quand le sel aura prit tout le pouvoir
Moi aussi j’attends que le blanc gagne du terrain. Fred m’a fait un aperçu une fois et c’était assez fascinant en fait. Destructeur pour ms pauvres cheveux, mais beau !
Pour mon amoureux, j’appelle ça « couleur de lune »… et il aime bien. Je prends un malin plaisir à lui faire deviner parmi nos connaissances ou à la télé, les femmes (et les hommes) dont la couleur n’est pas naturelle… il y en a beaucoup beaucoup, jusqu’au plus haut niveau de l’État 😉
Tu n’aurais pas dans tes archives, une photo où tu es tornade ?
Pour le bonnet en plastique, dans mes jeunes années, mon coiffeur utilisait ça, et un jour j’avais voulu faire des mèches maisons en me créant un bonnet avec du papier alu… mon homme de l’époque c’était chargé de faire des trous avec un crochet pour tirer les mèches…le problème est qu’il avait fait des trous un peu grands, du coup le produit décolorant avait également coulé dans les trous….au rinçage et à l’enlèvement du bonnet, je n’étais pas seulement méchée mais j’avais aussi des racines avec pleins de tâches façon léopard…
Le lendemain je suis vite allé rechercher du produit, les cheveux cachés par un foulard, et j’ai complètement décoloré, du coup je suis devenu complètement blonde
Pour le haut niveau de l’état, je sais qui c’est…
deuxième ligne, deuxième photo, dans le pele-mele… mais on ne voit pas bien. Le blanc était vraiment lumineux… enfin au début 😉 Je te montre si tu me mets une photo de toi avec la crinière de léopard !
Je suis allé voir deuxième ligne, deuxième photo… ah oui, on ne voit pas très bien, mais je te préfère quand même au naturel
Hélas moi je ne saurais pas te montrer ma coiffure léopard car je n’avais pas d’appareil photo à cette époque….sinon c’est sur que ca valait le coup de l’immortaliser lol
Ping : Chantier: choix difficiles | Chic & Geek
Bonsoir, j’ai découvert vos photos, en cherchant de jolies femmes poivre et sel, afin de m’aider dans ma décision d’arrêter les colo, alors que je suis châtain foncé, avec 20-30 % de cheveux blancs. Déjà on voit l’effet racine dès 1 mois, et je ne veux plus tomber dans cet engrenage vu que mon cuir chevelu ne supporte plus trop bien cela (démangeaisons..)
Je te trouve sublime, et cela me remonte le moral de savoir que je peux être jolie, tout en sachant que le temps passe sur moi. (42 ans). Difficile comme décision, surtout que mon mec s’est permis une belle histoire avec une jeunette de 30 ans…
Mais j’ai décidé d’aller de l’avant…je garde ta photo sur mon ordi, cela va m’aider !
Un grand merci.
Ping : Carnet Rose | Chic & Geek
Bonjour,
J’aime beaucoup votre blog, il fait parti de mes favoris pour me soutenir dans ma démarche « du j’assume » ma couleur naturelle : le chatain légérement argenté :-). A 38 ans, je n’ai pas encore votre couleur et pourtant j’aimerai… Merci pour votre témoignage et au plaisir de vous lire.
Vous êtes magnifique ! Merci pour ce bel exemple de femme rayonnante et moderne malgré ces cheveux gris. Je crois que je vais assumer les miens . Merci !
Déjà plusieurs mois qu’elle me trotte dans la tête cette envie d’arrêter les colorations. Mais les remarques des uns et des autres me figent et m’empêchent de sauter le pas … comme une vague impression de saut à l’élastique. Tu évoques Varda comme une sorte de modèle, moi j’avoue que c’est une vision qui me file grave la pétoche. Mon age je l’assume plutôt bien, mais c’est cette foutue transition qui me fout le stress. Je ne vois pas comment l’écourter sans passer par les ciseaux. Le problème en fait c’est pas moi, c’est les autres et leurs conseils d’experts On m’a parlé de mèches grises, de démaquillage, de racines assumées, de bonnet et même de tondeuse (si si).
Alors merci pour ce post, qui montre que cette envie est assez partagée et que c’est possible de la mener jusqu’au bout.
A 46 ans il est peut être temps pour moi, d’être aussi libre sur la tête que dans la tête.