Quand je serai grande, je serai comme maman : une Reine… du style !
« Les enfants sont formidables ! »
C’est sur cette vérité universelle, pourtant prononcée toujours avec étonnement, que je m’en vais aujourd’hui vous conter une histoire de Princesse… et de chaussures !
Comment ça c’est du réchauffé ??? Je ne compte pas du tout vous resservir Cendrillon sous prétexte que j’ai récemment passé du temps avec une citrouille, et même si son syndrome décrit ici est plus que jamais d’actualité.
Soyez sages et lisez plutôt la suite, voulez-vous ?
L’illustration qui introduit le propos est signée Eudoxie, qui est d’ailleurs au casting de cette journée particulière…
Comme toute bonne histoire de Princesse, celle-ci se passe au Palais Royal, dont les jardins embaument en cette saison propice aux rencontres, et elle est pleine d’amour et de fleurs.
Assorties aux fleurs, nous avons d’autres merveilles, des souliers.
Avec, dans le rôle du chausseur, Rupert Sanderson, notre chouchou et celui des stars et des vraies princesses, Kate Middleton en tête, même si elle ne porte plus ce nom aujourd’hui, elle a gardé les escarpins.
Disons que je suis la fée du conte.
Après tout j’écris. Je peux donc me prévaloir d’un attribut qui m’avantage, en décrétant que mon appareil photo est un équivalent de baguette magique. Si une machine à remonter le temps me transportait en une période de Donjons et de Dragons, je suis persuadée que ce petit gadget me vaudrait soit un culte soit la mort sur le bûcher… de la Vanité.
Dans le Palais Royal donc, je rencontre la Reine se mirant dans son miroir, tandis qu’elle essaie des pantoufles de vair et de vachette, en prévision d’une fête qu’elle songe à donner et au cours de laquelle elle compte bien impressionner, de toute sa hauteur +10 centimètres, les invités.
La Reine dans ce récit est particulièrement gentille, ce qui m’ennuie un peu pour elle car les Reines gentilles ont souvent des destins plus tragiques que les mégères… mais enfin nous n’y pouvons rien, elle est la bonté incarnée, et son sens du style divin.
C’est bien évidemment Eudoxie, que je m’en allais retrouver en ce lieu de perdition pour lequel nous partageons une mutuelle affection liée à la fois aux trésors qu’il recèle, à l’amitié que nous inspirent ses hôtesses, et au fait qu’il y a un an, nous y préparions ensemble et avec Magali, une autre fête, une Shoes & Bubbles Party… (Magali est LA star que je n’ai pas pu avoir pour cette histoire-ci.)
Eudoxie est toute à son affaire lorsque je l’embrasse avec empressement et amour, tout en lorgnant d’un oeil pétillant… ses pieds.
Où est la Princesse ???, me direz-vous avec une impatience toute compréhensible. Elle arrive.
Après Fashion Baby (qui grandit adorablement et dont j’espère vous donner bientôt des nouvelles), je vous présente Princesse Анастасия, équivalent d’Anastasia, que nous appellerons de son diminutif charmant Ася, autrement dit : Assia.
Haute comme trois pommes, Assia est la fille ainée de la Reine et l’on peut supposer qu’elle l’égalera bientôt en beauté et en élégance. Elle en prend le chemin, dignement, sur ses traces.
Pour preuve l’admiration sincère dans ses yeux face au mur de Rupert, monument au chic british et parisien.
Sage et intriguée, elle passe en revue les différents modèles, jusqu’aux plus improbables, sur lesquels elle arrête son regard instinctivement expert, saluant d’un furtif et aristocratique mouvement de tête la performance de l’artiste.
Bien que l’enfant soit un ange de patience, sa frustration est palpable et Vittoria, en vedette américaine italienne, décide d’intervenir et débarque avec des exemplaires presse, en 39 donc, pour que Mademoiselle puisse elle aussi sans danger se parer les pinoustis.
Assia est ravie !!! Et si précautionneuse… elle a déjà compris que ce jouet n’en était pas un et se lance avec sérieux dans une séance d’essayage digne des pires fashionistas de la planète Mode :
Hum hum, oui, la cambrure est idéale je crois !
Mais je vais marcher un peu pour tester l’équilibre…
Et nous trois de blêmir, figées par la stupeur et l’effroi, alors qu’elle se lève vaillamment et arpente la boutique en long, en large, en travers, juchée sur ses magnifiques mais périlleuses échasses.
Convaincue, elle vérifie la ligne générale que le compensé donne à sa silhouette, en posant longuement devant le miroir, faisant la moue, arrangeant la barrette fleurie que Maman vient de lui offrir chez Bonton, plaçant et replaçant les plis de sa casual mais chic Petite Robe Noire.
Une pro !
Assia, tu sais, il y a aussi des chaussures plates, qui sont plus confortables et très très jolies…
Maman la Reine a elle-même un faible (bel euphémisme) pour les mocassins marine et noir.
Que Nenni ! Assia est une Princesse. Elle veut du rose. Pas du rose Barbie, du rose thé, nude, vernis, ce rose Rupert qui magnifie tout et allonge la jambe !
Assia, ma Chérie, tu es la plus adorable des Princesses à talons aiguilles de tout l’Univers… (Merci Vittoria ;))
Allons boire un jus d’orange au salon du Palais Royal pour célébrer ce baptême qu’en fée marraine de chaussures (titre à officialiser) je viens de donner à tes petits pieds !
Oui, nous jouerons aux chercheuses de pépites d’or dans le bac à sable dès que l’averse sera passée, promis.
C’est alors qu’une autre fée apparaît dans un nuage de poudre de perlimpinpin, comme par l’odeur de la Princesse attirée. Une fée magnifique et scintillante, au sac à main en or !!! (je vous jure… un Yves Saint-Laurent dont je ne me remets pas)
Elle nous accompagne au salon et sort par magie du sac sus-cité (et convoité) un très joli collier qu’elle offre à Assia.
Notre héroïne s’empresse de faire montre d’une étonnante sensibilité artistique que seules les filles de noble lignée possèdent, décidant qu’il fera un headband parfait, en attendant diadème et couronne.
Les 2 fées sont sous le charme et il est bien difficile de dire au revoir à Queen Eudoxie, comme aux Princesses (d’autres ont rejoint la première mais c’est une autre histoire… Sur le blog de leur maman, vous retrouverez leurs aventures, et aurez peut-être la chance d’apercevoir le jeune et fringuant roi que j’ai volontairement omis de citer jusqu’ici, tant sa mine et sa mise feraient perdre la tête aux mieux loties d’entre nous, dont je suis).
J’immortalise Assia et Nounours, le lapin, tout doux mais aux yeux si petits qu’il ne peut pas lire à la crèche, ce qui est bien embêtant j’en conviens.
A bientôt les poupées !
Ah oui… j’ai failli oublier : Assia vivra heureuse et aura beaucoup de paires de chaussures, promesse de fée.
AnneLiens et informations :
Eudoxie’s Diary, blog à suivre absolument et où retrouver ses princesses en action
La boutique parisienne :
Rupert Sanderson
Palais Royal
Passage des 2 Pavillons
5 rue des Petits Champs
75 001 Paris
Tel : 01 42 60 88 55
Je ne sais pas ce qui est le plus ravissant : la princesse, la Reine, les chaussures, le décor du Palais Royal ?? ou ta prose et tes photos pleines d’affection. Un article adorable!
Indéniablement la Princesse… elle charmerait un serpent à sonnette en moins de 2 secondes… parce qu’elle est toute timide en plus 😉
Je craque toujours devant une petite princesse qui essaie des chaussures « à patons » comme disait ma fille ! Merci Anne pour ce joli récit, accompagné de si charmantes photos.
à Patons !!!! idem… bah ça alors. Et les pieds, c’était les pinoustis ou bien ce mot est copyright de chez moi ? 😉
BIsous
« Je suis dans le pestacle dans l’ordinateur? Je veux voir encore les photos…. ». Tu vois Anne c’était un pestacle. Comment n’avoir pas deviné, j’aurais dû le voir tout de suite. Il faut bien s’entraîner avant de sortir sur le balcon pour saluer la foule. Merci pour ce bel article. Rupert n’en devient que plus décalé et plus désirable. Je rentre tout juste de Brocéliande, au propre comme au figuré, bientôt la fée Morgane fera son apparition dans un nuage doré sur le diary d’Eudoxie. Tu as dû naître pour donner une dimension fantasmagorique au Palais Royal.
Incroyable ! Un pestacle… et gratuit qui plus est.
Merci pour ton article délicieux, ma Reine… avec tes illustrations, les photos s’animent et s’enchantent.
Tu as raison : ton crayon est une très puissante baguette magique.
Oh lala quel amour de petite fille, ce regard et ce petit jeu de jambes si jeune c’est épatant. Et la dernière photo avec la petite main serrée sur les anses du sac … l’intensité des très jeunes enfants est merveilleuse. Anne tu es bien une fée d’avoir saisi ces instants.
Eudoxie chaussée de ces vertigineuses chaussures couleur rubis est une reine mère comblée ( A son jeune âge on supporte le titre avec grâce ;))
Le jeu de jambes… il n’y avait que toi pour décrire ça si bien !
Et oui, tu as deviné que le sac en papier recelait des trésors précieux.
Alors multiplie ça par 3 et tu comprendras dans quel hébétement j’étais face à l’intensité des yeux d’enfants.
La princesse est adorable, les souliers superbes, les mots choisis : le conte est bon !
Merci beaucoup Monsieur Renard 🙂
No mais cette petite (princesse) est non seulement ravissante mais pose merveilleusement bien aussi. Rupert Sanderson devrait la recruter pour la promo de leur nouvelle collection.. elle ferait vendre a coup sur! Je vais sinon de ce pas visiter le blog d’Euxodie.. j’adore découvrir de bons nouveaux blog. xx
La photogénie est héréditaire dans cette famille…
Je n’ai pas encore de retour des filles de chez Rupert, mais nul doute qu’il a trouvé là une muse et future égérie !
Bravo pour votre belle prose, que je lis de temps en temps ! Et grâce à vos photos, je découvre enfin à quel point la Reine, avec sa nouvelle coupe, ressemble à sa Princesse… à moins que ça ne soit l’inverse !
Belle histoire, et magnifiques protagonistes ! Assia a vraiment du vivre une journée de princesse!
Je profite de ce commentaire pour te proposer de faire un tour sur mon blog, je suis nouvelle dans la blogo 🙂
http://cloumcloum.wordpress.com
A bientôt Anne,
Cloum
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