« Ah qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de nous. »
Je viens d’apprendre que cette citation était tirée d’un opéra (une opérette ?). C’est l’Air de la paresse de Galathée (V. Masse/ M. Carré et J. Barbier).

J’y ai trouvé d’autres paroles illustratrices de mon état d’esprit du moment :
« Dormir est un plaisir céleste (…) Tout travail me semble funeste. »
La rime est riche, un peu lourde, mais l’idée y est, comme le Poil dans la main d’un Jacques Higelin tombé du ciel…

Je me coucherai moins idiote.
Car c’est exactement ce dont il est question ici, se coucher…

Difficile de vous raconter l’été sans paysage exotique, activités sportives ou culturelles !

Il faut dire que les vacances, ce n’est pas mon point fort, loin de là. Il y a bien longtemps qu’elles m’étaient étrangères, et l’étranger, je n’y suis jamais allée.

Un lit, une télé et une liste de choses à faire, sans cesse reportées…

Le mois doux d’Août pourrait se résumer à ça : « Aujourd’hui peut-être, ou alors demain » ou bien pas du tout.

Passé nonchalamment avec pour programme celui d’Eddie Constantine : rêver et sourire et bailler et dormir.

J’arriverai tout de même à vous en faire un billet, peut-être deux, en images, en musique.

Un mode d’emploi pour la sieste parfaite :

Une scène de film culte :


Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard, Anna Karina et Jean-Paul Belmondo

Anna ? c’est moi !
C’est vrai : Maman m’appelle Anna, et si ça pouvait me donner le tiers de la moitié du charme de celle-ci, je changerais d’état civil dans la minute.

J’aimerais avoir sa voix également, pour en faire rien, rien du tout, mais de façon si langoureuse et sexy…

Ne dis rien, Anna Karina et Serge Gainsbourg

Vous y êtes ? Vos paupières sont lourdes ?
Avec du khôl elles ne demanderont qu’à se clore, comme celles de BB.

Pendant ce temps, Lancelot avait mis ses quêtes et autres conference calls en suspens.
Même le rasage était optionnel et il me faisait penser au bienheureux Alexandre…

Il ne manquait que le tuba et le chien pour que la ressemblance soit parfaite.

Alexandre le bienheureux, d’Yves Robert, Philippe Noiret

Au final, le temps a passé sous et sur les draps… nous voilà à l’horizontale !
(Attention, images dénudées pouvant heurter la pudeur d’un public peu sensible aux jolies fesses)

Le Mépris, de Jean-Luc Godard d’après Moravia, Brigitte Bardot et Michel Piccoli

Pas doués pour les vacances ?

Je crois bien que si, avec un moindre effort, on en est venus à bout de ces 21 jours à Paris.