Premiers petits pas d’une grande, en sandales rétro, envie d’été.

Peut-être vous souvenez-vous des chaussures Bata, mon flagrant délit de snobisme? …

Ou de leur créatrice, la talentueuse Amélie Pichard?

Elle avait accepté de répondre à nos questions et j’avais eu un véritable coup de foudre pour cette blonde platine devenue rousse entre l’image et notre rendez-vous, cette fille qui répondait aux journalistes avec malice dans la rue, qui posait nue, qui mêlait habilement vintage et nouveauté, trench Burberry et vélo à panier.

La revoilà. Je suis en joie 🙂

Cheveux châtain mordoré, une frange : elle a encore changé de perruque, la coquine.

ça lui va bien !

Elle n’a toujours pas froid aux yeux et fend l’air en faisant ce qu’on fantasme toutes de tenter un jour, relève le challenge audacieux de donner à ses rêves une réalité.

J’ai reçu et je veux partager avec vous les visuels de sa collection Printemps/Eté 2011.

C’est une collection qu’elle lance seule, misant sur le Made in France, le savoir-faire de petits artisans qu’on pensait condamnés.

Elle y croit, moi aussi. Je me souviens d’elle parlant d’un de ses maîtres, avec enthousiasme et respect, un des derniers bottiers traditionnels parisiens…

Je parie que c’est à lui qu’elle a demandé son avis pour patronage, piqûre et montage, perfection au millimètre.

Les modèles s’inspirent d’icônes, celles des années 60, en France, de Jane Birkin à Brigitte Bardot… vous les reconnaîtrez.

La « Nouvelle Vague » sur laquelle elle surfe avec talent et petits talons est aussi le nom de sa collection.

Où donc est-elle allée chercher l’idée de ces talons bijoux, en résine colorée sculptée, très glamour ?

Et ces imprimés bandana hawaïen, super rétro ?

Quant à ses bottes d’été, c’est encore une lubie folle et merveilleuse, aérées et aériennes…

Mes préférées étant les lacées :

Je ne sais pas quelle a été son inspiration, les moulins à vent et autres murs de difficultés qu’elle a dû surmonter pour donner vie à ce projet fou, mais je sais une chose : ces images me donnent envie d’appeler Amélie, de lui demander où et quand on pourra enfin toucher ses chaussures de Cendrillon New Age…

Quant à les acheter, on va attendre de voir et d’essayer, avec délice, parce que loin de Bata et ses Wonder Woman salomés, nous aurons ici quasiment de la pièce unique à la qualité irréprochable, faite main, du Luxe de Créateur.

Or la rareté  a un prix plutôt élevé (pas tant que ça en réalité, je vous conditionne).

Mais de l’or, Amélie en a dans la tête et dans les doigts, je suis optimiste pour elle !

Merci pour le communiqué, Mademoiselle, et donne vite des nouvelles, je les relaierai ici, promis !

On peut même prendre les commandes si tu veux 😉

Anne

Liens :
Le portrait Chic & Geek d’Amélie
La page Facebook d’Amélie