J’étais sous ma douche hier, lorsque ça a frappé mon esprit. La douche est un endroit propice aux chocs, choc de la pomme de douche qui se décroche contre mon crâne, choc d’une savonnette qui glisse sur mon pied, choc d’une idée pour se faire de la place dans ma tête…

J’étais en train de penser, J.O. de Vancouver obligent, à un sketch de Seinfeld où il évoque la cruauté de la compétition, notamment en athlétisme, où le premier d’une course passe à la postérité, et le deuxième, arrivé 1/100ème de seconde après est oublié de tous.

Les deux athlètes ont travaillé tout autant, se sont entrainés, ont tout sacrifié pour la compétition, et ce centième de seconde fait toute la différence…

L’idée qui a donc frappé mon esprit n’a rien à voir toutefois, mais elle a dû pousser un peu ce souvenir lors du choc.

Je me suis dit: c’est tout de même incroyable de penser que l’acteur qui a joué un des rôles les plus célèbres du cinéma de tous les temps soit totalement inconnu du grand public.

Comment peut-on être une icône omniprésente depuis 33 ans, avoir une gamme de produits à son effigie dont la liste remplirait un bottin, et vivre discrètement ignoré de tous?

Vous voyez où je veux en venir?

J’aimerais donc à partir d’aujourd’hui, qu’à chaque fois que vous voyez une représentation du méchant le plus connu de l’histoire du cinéma, vous ayez une petite pensée pour l’homme qui lui a donné la vie: j’ai nommé David Prowse!

Paolo