« La nouvelle loi sur le travail dominical… » serine LCI depuis ce matin.

Nul n’est censé ignorer la loi et pourtant j’avoue que je ne connais pas les méandres de celle-ci.

J’ai la chance d’habiter un quartier très commerçant au cœur de Paris et d’avoir à toute heure du jour (parfois même de la nuit) la possibilité de trouver une baguette, un camembert, un magazine ou une boîte de Doliprane.

Le mois dernier donc, en rentrant de la boulangerie, je passe par la pharmacie et parapharmacie pour prendre du shampoing (vous saurez tout ;)) et au passage les médicaments d’une ordonnance pas urgente dans mon sac depuis quelques jours.
En caisse, tout naturellement, la préparatrice me demande ma carte de sécurité sociale et je la lui tends. Je paye les 20 euros environ qu’on me demande pour mes médicaments et mon flacon de Klorane au lait d’avoine… Tout est normal.

Aujourd’hui, dans ma boîte aux lettres, le relevé de remboursement de sécurité sociale que voici :

Je m’interroge… une urgence ??? Puis je comprends car j’ai grandi où ? dans une pharmacie ! Le 14 juillet est un jour férié, comme un dimanche, même si l’on ne voit pas la différence dans ma rue…

Petit coup de fil rapide :
« C’est combien le tarif de garde ? »
« 2 euros le jour et 6 la nuit je crois mais je ne le facture jamais. Ils prennent plus en ville ? »

OK.

4 euros remboursés par la Sécurité Sociale à mon pharmacien…
4 euros qu’on ne m’aurait pas demandés si je n’avais pas sorti  ma carte vitale…
4 euros d’ »urgence » qu’on n’encaisse pas pour une cliente de dentifrice, 14 juillet ou pas, mais facturés allègrement à la Caisse d’Assurance Maladie pour toute ordonnance.
Pas con !

Si j’avais su, je serais évidemment redescendue le lendemain… et nul n’est censé ignorer etc.
Je le saurai la prochaine fois.

Légal ou pas, c’est LAMENTABLE !

Anne