Je suis pressée ce matin. Mais avant de partir rejoindre ma copine, je vous emmène pour une petite balade rapide Galerie Véro Dodat !
J’aime Paris au mois de mai… Quand le soleil nous surprend, l’ouverture d’un passage offre la promesse de l’ombre fraîche, au minimum, de trésors potentiels aussi.
On s’y engouffre sans réfléchir, titillée par la curiosité.
Et même si on connaît déjà l’endroit, on rêve d’être une touriste en goguette qui le découvrirait pour la première fois.
Les yeux écarquillés, on a du mal à faire le point.
Quand soudain les vitrines se suivent et offrent au regard les œuvres d’Art d’un des nombreux musées gratuits de la Capitale…
Paris est définitivement magique !
Classicisme à l’huile, étrangetés de métal, se succèdent… et on approche de ce qu’on avait aperçu de loin, ce truc bizarre posé au beau milieu de la Galerie.
Un bureau improvisé de malles superposées… Ça alors !
Si j’avais été avec un groupe de visite, j’en aurais appris plus sur tout ceci. Mais point de guide: il faudra imaginer seule le pourquoi de cette surprise. Ou pas. Simplement regarder, l’esprit vide, ouvert à l’inconnu.
De compagnon nulle trace non plus. Tant pis, je suis une touriste, je me photographie moi-même 😉
Rassurez-vous, je vais arrêter là et vous épargner l’horreur des séances diapo… vous savez quand le voyageur, non content de vous narguer avec son bronzage, vous impose 2 heures de photos souvenirs, vous racontant chaque détail dont vous n’avez cure. Ne me dites pas que ça ne vous est jamais arrivé ???
Souvent même, alors qu’on se croyait sauvé, le narrateur a la fâcheuse manie de revenir en arrière (« Ah oui ! On a vu ça mieux avant. Attends, je cherche… Ohhh… Regarde ! »).
Là par exemple, je pourrais vous dire « Je ne vous ai pas bien montré l’entrée… J’avais une autre photo… Ah la voilà ! »
Evidemment, l’image ne présente aucun intérêt autre que celui de me rappeler à moi-même un moment agréable et vous n’en pouvez plus. Vous ne rêvez que de rentrer chez vous pour tomber les bras en croix sur le tapis du salon, morts d’ennui.
Je suis dans mon trip, bondis comme un diable et annonce: « Ahhh mais oui, c’est là qu’il y avait ce merveilleux cordonnier… Minuit moins 7. » Et vous ressers le reportage que vous verrez en cliquant sur le lien bleu comme on ouvre un tiroir supplémentaire.
Youhou !!! Réveillez-vous et arrêtez de bailler aux corneilles. C’est fini pour aujourd’hui.
Anne
Voila qui me donne envie d’une belle balade, et de trouver prétexte à m’abriter s’il pleut ou fait soleil.
On trouve toujours une bonne raison de s’engouffrer dans ces passages 😉
Emporte mes mirettes quelque part dans ton sac
ou blotties sous le revers du col de ta veste
nous ne sommes que passage dans ce monde en vrac
du rêve à contempler donne m’en encore un zeste.
Un cadeau délicieux. Merci merci merci…