Hey you!
J’ai failli commencer mon article en anglais, et puis je me suis rappelée qu’en fait je parle français.
Donc en français: en septembre, à un moment ou j’observais différents spots mode pour un article à venir, je me suis invitée au show-room de Gaspard Yurkievich pour découvrir sa collection 2013. Disons qu’il m’a très gentiment conviée à venir. Il a même pris le temps de s’occuper bien de moi, de m’expliquer en détail l’esprit de la collection, le travail sur les textiles (pointu et exigeant comme j’aime) avec des soies plongées, des transparences, des broderies… les chaussures conçues comme un prolongement de la sihouette, complètement assorties aux broderies des vêtements.
Le côté loose-chic de cette collection m’a complètement décérébrée. Il suffit que je regarde à nouveau les photos pour perdre tout sens logique et toute maturité. Je ne connecte plus rien à part que je veux faire la diva, pieds nus, dans cette robe noire, à marcher les mains dans les poches sur une plage au clair de lune (oui il y a une plage dans mon accès de démence).
En fait ça paraît tellement simple d’être sublime dans ces robes aussi rapides à enfiler qu’une nuisette (une demie seconde d’enfilage maximum), avec des poches à l’avant pour se donner une allure détachée, et suffisament de flou artistique autour de la taille et des hanches pour paraître infiniment bien roulée.
Les proportions décalées m’ont bien plu aussi: un peu trop court par-ci, trop large par-là, un peu ça glisse sur l’épaule, mais seulement si j’ai envie, un peu c’est opaque par-ci, transparent par-là. Vous savez il y a des filles qui sont pros à ce jeu-là: faire parler les fringues. Moi je n’ai jamais su faire, simplement, là c’est le vêtement qui le fait à ma place. Et vous imaginez quoi?
Que je suis repartie sans aucune robe… la loose internationale.
Yours!
E.
Non, comment as-tu fait, j’en ai vu plusieurs qui m’aurait fait craqué
Bisous mon Eudoxie
miss you
J’ai fait que c’était en showroom. Il n’y avait aucun moyen de craquer. Juste intérieurement )
Toutes ces soies… ce n’est pas du tout desperate mom, ça! Je suis toujours étonnée par ces coupes pleines de plis et de drapés improbables qui tombent à ravir une fois portées… La robe noire est impressionnante.
Si si c’est assez desperate Mom en fait. C’est aussi facile qu’un pyjama. Juste il faut oublier de faire le ménage avec. ) Quoiqu’avec un torchon sur la tête, la robe longue noire, pieds nus à passer le balai-brosse, ça serait assez classieux
En grande fan de son travail, je ne peux que me consumer de jalousie! et moi qui revient sur la blogosphère après un sacré bout de temps, je suis enchantée par le nouveau format de ton blog et biensur toujours autant par son contenu si délicat!
Consumée de jalousie….mais qu’est ce t’écris bien toi. Et moi je suis ravie de ton retour!! Ton regard d’aigle me manquait