Galignani, une vitrine pour un wedding

Peut-être avez-vous passé du temps devant la cérémonie du Royal Wedding du siècle…
J’ai jeté un oeil et écouté les commentaires décalés et spirituels de Karl.
LA robe était très belle, le groom semblait sortir d’Eurodisney et son auguste Majesté ressemblait à un gracieux poussin jaune.
Allégresse générale !
Ça reste un bon prétexte pour continuer à vous parler british, et culture !

Je ne blague pas, il sera vraiment question de livres ici maintenant, de books, de classics ou thrillers, de Shakespeare et Jane et Dan…

Mais commençons dans la joie, par la Royal Window, rue de Rivoli !


Vraiment ? Pas d’idée  de l’Institution du quartier qui a pu exhiber ainsi les visages des Windsor sur plusieurs générations ?

Allons… je vous a déjà parlé de cet endroit ! « être ou ne pas être chick en librairie » chez… Galignani !!!

The first english bookshop established on the continent… cet endroit aimé qui sent si bon, un havre, un refuge.

Vu de dehors, c’est une fenêtre sur l’outre-manche cette semaine,
Flag, chaise dorée et flacons de chez Penhaligon’s entourant les livres, on zoome !

Euh… il a vraiment ce caleçon, Willie ? Sauvez-le alors ! (je veux voir Lancelot dans le même ;))

Un livre entier déjà sur le style de Kate ? Et pourquoi pas ? Après tout à l’heure où j’écris, elle est une roturière, mais quand vous me lirez ce sera la Princess William…

« How to be a good wife » !!! LE livre que Gene Tierney achetait à Don Ameche au début du « Ciel peut attendre »… culte.

Là, j’avoue, j’esquisse une révérence (pas trop bas, juste respectueuse sans risquer le lumbago).

Je rêve ou bien j’ai aperçu un ouvrage sur les Joyaux des Romanov caché dans cette image ? Voilà qui me plaît.

Rien n’est oublié, surtout pas les différents détails du protocole pour le dinner ou l’afternoon tea… Cette vitrine est digne d’une Reine.

C’était le quart d’heure anglais, et maintenant si on entrait ?

Normalement pas de photos pour respecter le calme, luxe et volupté, cuir et bois vernissé de l’endroit.

Mais après une petite discussion avec l’un des adorables conseillers (sans rire, ils savent tout, ce ne sont pas des vendeurs ordinaires, croyez-moi !), je crois bien que j’ai utilisé le Sésame ouvre-toi en parlant de Chic & Geek et en affirmant que Serge Lutens m’avait dit à quel point il prisait Galignani, un des rares endroits à Paris où il se sentait bien.

Une fois encore Merci Monsieur Lutens !

Et c’est parti pour une série de clichés, dans le silence et le recueillement (non seulement on est passés de l’autre côté du channel, mais c’est carrément Westminster Abbey pour moi…)

Le bois, les échelles, le sol qui fait juste le bruit qu’il faut, ni feutré ni glacial, un parquet qui a vécu…

Des étals pleins de tentations et même une montagne de magazines, certains inconnus de moi : Royal Stiletto, ça existe ? Ce n’est pas chic ça ? Je suis certaine qu’ils parlent des shoes de Kate Middleton et probablement de Rupert Sanderson aussi !

Les murs sont recouverts de livres, du sol au plafond, et quand je rêve d’avoir un jour un appartement, je voudrais tant qu’il ressemble à ça :

Avec une verrière aussi…

Et une mezzanine pour des meurtres presque parfaits 😉



Incroyable cette affiche : on sent tout le poids de l’histoire et les fantômes flotter autour de nos têtes, ectoplasmes sympathiques.

Ils ne m’empêcheront pas de m’installer dans un large fauteuil club de cuir patiné, pour feuilleter ma sélection.

Sauf que la place était prise, alors je l’ai joué « vue du ciel ».

Les moulures, les boiseries et même quelques têtes pour veiller sur les ouvrages, on est dans un musée gratuit… Allez-y !


Maintenant que j’espère vous avez respiré l’essence de Galignani, approchons notre appareil pour jeter un oeil aux sélections…

Historique :

Fashion (une des meilleures sélections Mode de Paris !) :

Jardins (pour ma maman…) :

Icones du cinéma, show business :

Chicklit vampiresque  :

MON étagère :

Et qu’est-ce que j’y trouve ? Bah ça alors… Je connaissais un peu Jane Austen mais pas celui-ci.

Ni celui-là, totalement différent et très utile (pour qui vit dans l’Angleterre victorienne) :
Les albums illustrés sont chouettes aussi (ce lapin suicidaire est tordant).

Culture, culture, promesse tenue :

Et tentacules en 3D (c’est geek ici !)

William Shakespeare, juste un best of…

Et pour finir, dans les livres en français (car il y en a aussi beaucoup), des perles rares comme ce petit bréviaire du snobisme, Freud Express ou So British, des pamphlets… Apothicaires & Charlatans (pour mon papa à qui appartient mon coeur aussi).

Je vais m’arrêter là, la plupart d’entre vous sont déjà partis, sur amazon commander ou rue de Rivoli respirer l’air le plus british de la capitale, chez Galignani !

C’était moi, en direct de Londres à Paris, à vous les studios.

Anne

Liens et informations :

Le merveilleux site de Galignani

La boutique à Paris :
Galignani
224, rue de Rivoli
75001 Paris
01 43 60 76 07

Une réflexion sur “Galignani, une vitrine pour un wedding

  1. J’adore, j’adore, j’adore : les livres, Galignani, Londres, les révérences, les robes de mariée ! MERCI !! 🙂

  2. Millepatte dit :

    Cet endroit a l’air fantastique! J’ai hâte d’aller y faire un (très long) saut. Merci de partager….comme toujours d’ailleurs.
    Bon week end!

    • Merci Millepatte ! Oui, vas-y faire un tour à l’occasion… elle semble là pour encore trèèès longtemps 😉

  3. cleopat dit :

    il y a une chose qu’on ne sent pas mais qu’on perçoit sur les photos, c est cette bonne odeur des livres!
    pour moi le beau livre a une odeur je suis bizarre!
    malheureusement je ne prends que le temps de humer le parfum des livres, comme celui d un gâteau !
    et je ne prends pas le temps de les dévorer!

  4. Chris dit :

    Je sens d’ici cette odeur si particulière des librairies ! Non cleopat tu n’es pas bizarre ou alors nous sommes deux !

  5. @Cleopat et @Chris : Nous sommes trois !!!
    Je ne l’ai pas dit cette fois pour éviter de me répéter mais dans le premier article j’en parlais et c’est probablement ce que je préfère des vieilles librairies et bibliothèque : leur parfum.
    « A l’intérieur, on se croirait à Pemberley, dans la bibliothèque d’un lord. Il y a des rayonnages jusqu’au plafond, des échelles qui se déplacent… et une odeur particulière, de livres neufs et de livres vieux, de cire d’abeille et de désinfectant, tout mélangé (je n’ai jamais su décrire les odeurs mais ça sent drôlement bon !). »
    Et comme toi Cléopat, je renifle les livres, les neufs aussi, à cause de la colle peut-être, une façon de se shooter^^
    Merci de me rassurer sur ce syndrome répandu parmi mes lectrices 😉

  6. hell62 liseuse dit :

    rhooo c est chouette il manque un canap vintage ds mon idéal
    mais c est un enndroit magique 🙂

  7. hell62 liseuse dit :

    ahah temps que les photos chargent…… j ai vu un photo

    ah cette librairie colle avec l idée que j en aie

    • Désolée, y’a un peu trop d’images pour que ce soit rapide je suppose, mais effectivement, les deux gros fauteuils bien moelleux et confortables auraient fait ton bonheur je crois 😉

    • Cher Père,
      Soyez assuré que votre passage parmi nous, comme votre commentaire adorable, sont appréciés… à peu près autant que des diamants, Tiffany, Cartier… m’en eussiez-vous offerts (l’un n’empêche pas l’autre suis-je en train de me dire et j’espère qu’un jour vous arriverez à cette même conclusion).
      C’est grâce à vous que je connais « Le ciel peut attendre » et ce petit livre. Aussi, lorsque je le regarde, je pense toujours à vous… en apercevant ce gros monsieur dans sa grande maison qui se demande comment le serpent est sorti du tonneau 😉
      Bisous Dadada dadada dadadaddy !
      Anne

  8. Dori dit :

    Une rivière de romans, fraîche brassée de pages, dans l’écrin à mirettes plongée digitale ; )

  9. martylo dit :

    aie un endroit ou il ne faudrait pas que j’aille sinon y’aurait pas que les oreilles de paolo qui fumeraient….ma CB aussi !!

    • Difficile effectivement d’y rester sage. Cependant, il n’y a pas que les gros et beaux et chers livres d’images…
      Certains recueils, des meilleurs auteurs, y sont proposés à des prix ridiculement bas face à leur valeur littéraire !!! D’où ce décalage ? c’est un mystère à élucider qu’en littérature, la qualité de l’oeuvre ne se mesure pas au prix du bouquin (et même souvent c’est inversement proportionnel^^)
      à quand les robes de Mademoiselle Chanel ainsi libres de droit (mais pas en format de poche!) ?

  10. Dire que j’aime Galignani est un doux euphémisme. J’y ai appris tout ce que je sais grâce à leur incroyable sélection de livres sur la mode. À chacun de mes passages à Paris, je m’y rends religieusement.

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