Si comme moi, vous aimez aller voir un film sans en avoir vu la moindre image à l’avance, merci de ne pas lire cet article, voici la conclusion: allez voir le film!
C’est entendu, je ne vais pas vous raconter TOUT le film, loin de moi cette idée. Peut-être juste vous le gâcher avec une information en apparence anodine qui ruinerait tout dès la première séquence, hein Lancelot?…
Donc, si vous ne supportez pas l’idée d’aller voir un film en ayant déjà une idée du sujet, de l’atmosphère, arrêtez de lire tout de suite, rendez-vous dans une salle près de chez vous, regardez Inception et revenez plus tard pour la suite.
Puisque nous sommes maintenant entre gens qui ont vu le film, ou n’ont cure de savoir de quoi il s’âgit, nous pouvons parler librement.
Je dois vous avouer que j’ai été très surpris par ce film, au point qu’hier soir encore, après la projection, je ne savais pas exactement par quoi, et que ça m’a pris toute la nuit et une partie de la journée d’aujourd’hui de comprendre quelle était la caractéristique si spéciale de ce film.
Vous savez, cette impression étrange que quelque chose n’est pas normal, ne cadre pas, n’est pas à sa place, mais vous échappe. J’ai fini par trouver la réponse tout à l’heure, chez mon barbier, je vais donc vous la donner, mais parlons d’abord un peu du film lui même:
Tous les ingrédients sont là pour 2h30 de plaisir, à commencer par le postulat initial: tout se passe dans l’esprit des protagonistes, dans leurs rêves, donc on peut tout imaginer, tout montrer, sans limites.
Un casting qui sonne assez juste (si ce n’est selon moi un clin d’oeil qui confine à la faute de goût, Marion Cotillard tenant un rôle assez important, il n’était pas nécessaire d’avoir Edith Piaf aussi présente dans la bande sonore), avec un DiCaprio assez energique qui commence à être décidément crédible dans des rôles d’adulte.
Un peu de suspense (un peu, pas énormément), un peu d’humour, notamment dans la relation entre Arthur (Joseph Gordon-Levitt) et Eames (Tom Hardy) avec une légère saveur de Lord Sinclair et Danny Wilde, un peu de romance et surtout, des décors à couper le souffle permettent de passer un très bon moment.
Le rythme est haletant, la bande son de bonne facture, bref, un très bon produit d’artisanat Hollywoodien, rien à dire.
Evidemment, comme dans tout film qui se respecte basé sur les rêves, ou le voyage dans le temps, ou la réalité virtuelle, on enfile les paradoxes comme les perles dans un collier, en laissant au spectateur le choix de se laisser juste bercer, ou de vouloir suivre l’intrigue en détail pour décider si finalement tout se passe dans la tête de Leo ou pas, car là réside toute l’intrigue.
Évidemment, comme dans tout film de ce genre, quelques incohérences se glissent ici ou là, avec une toupie qui change de rôle entre le début et la fin du film (le totem est censé initialement permettre à chacun de savoir s’il est dans son propre rêve ou celui de quelqu’un d’autre, et finit par être un indicateur du fait que l’on rêve ou pas), des chutes qui réveillent et d’autres pas (je voudrais qu’on m’explique pourquoi lorsque le van tombe du pont, tout le monde ne se réveille pas comme prévu, et au contraire, se dégage du véhicule sous l’eau, remonte sur la rive, etc etc…)
M’enfin, on fait pas d’omelettes sans casser des oeufs, et on fait pas un film sur les paradoxes du subconscient en restant cohérent de bout en bout.
Non, ce qui m’a VRAIMENT surpris, c’est que dans ce film il n’y a aucun méchant. Rien, niente, nada, nichts, pas l’ombre d’un savant fou, d’un milliardaire assoiffé de pouvoir, d’un Magnéto à la soif de vengeance, d’une équipe de Klingons ni même de Charmant et Marraine la bonne fée, sa maman.
Nous avons nos héros, dont le métier est de voler des informations dans les rêves des autres, des commanditaires qui les envoient en mission pour le bien commun (sic), des victimes qui ne font que se défendre, un couple détruit, dont on croit qu’elle est la fautive, alors qu’en fait c’était lui, mais en même temps, c’est lui qui souffre des conséquences de ses légèretés, bref, une situation totalement atypique, dans laquelle on si tire dessus à longueur de film, on se bat, on s’envoie des roquettes, des grenades et que sais-je encore, mais comme tout ça se passe dans les rêves des protagonistes, grâce à un étrange basculement des rôles, les agresseurs se retrouvent agressés, et pour finir, non seulement il n’y pas de méchant, mais la mission accomplie a fait le bonheur de la victime ainsi que du bourreau…
Quand on vous dit qu’on croît rêver!
Pour terminer, et (re)plonger un instant dans l’ambiance du film, voici quelques images:
Paolo
Tiens, c’est marrant, nous aussi on s’est amusés à relever toutes les incohérences !! T’as compris, toi, le coup du: tiens, on a vécu toute une vie ensemble (et là: plan où on voit deux vieux se prendre la main et marcher seuls dans la ville imaginaire qu’ils ont construit) et ensuite, quand ils décident de se tuer ensemble pour revenir dans la réalité, ils se mettent sur les rails du train et bam, ils sont redevenus jeunes et beauuuux ! J’ai p’têt raté un truc là, mais j’ai pas compris non plus !
Enfin malgré ces p’tits défauts, j’ai adoré le film quand même, la réalisation est brillante et complexe, les acteurs sont excellents (surtout DiCaprio évidemment !) et le fait de devoir tout retourner pour trouver un sens au film montre quand même que Nolan a réussi son coup 😉
cc ah la toupie por moi qd elle tombe on est dans la réalitté du coup … par rapoort à la fin mystère… *
j ai bien aimé ce film un peu long
m cotillard n a pas un hyper méga super rôle je m attendais à la voir tout le temps
effet spéciaux géniaux
Tu parles de ce film ? LOL